La souscription en ligne de l'assurance auto à la Macif

La Macif propose désormais aux 2.000 internautes qui réalisent chaque jour un devis d'assurance automobile sur macif.fr de souscrire directement leur contrat en ligne. Le premier assureur automobile en France, la mutuelle niortaise Macif, propose aux personnes qui sollicitent un devis pour leur assurance auto de souscrire directement en ligne, en quelques clics seulement. L'internaute retrouve instantanément, dans son espace personnalisé, la preuve de son adhésion. Une assurance immédiate Dès la souscription, le véhicule est assuré pour un mois. Le sociétaire dispose alors de 30 jours pour renvoyer les pièces justificatives permettant la confirmation (relevé d'information, carte grise, etc.). Il reçoit alors sa vignette sous quelques jours. Outre la souscription en ligne du contrat auto et de la garantie conducteur, les internautes sociétaires peuvent également déclarer de chez eux tout changement de véhicule. En 2007, 750 000 devis en ligne ont été réalisés par la mutuelle pour l'assurance automobile. A lire en complément : Sécurité routière : la Macif et la Maif lancent la "balise Argos" du conducteur, Source : Les Echos

Mon assureur auto m'a viré : que faire ?

Un éclat mal placé sur le pare-brise, un rétroviseur explosé… Pas bien grave, mais quand les pépins s'accumulent, cela suffit parfois pour être montré du doigt par certaines compagnies d'assurance. Votre assureur a décidé de vous lâcher ? Pas de panique, vous pouvez quand même vous assurer ! Ça y est ! Votre assureur s’est fâché. Il vient de résilier votre contrat d’assurance auto... Il en a le droit, à l'échéance du contrat ou dans certains cas (notamment après un accident, si vous avez commis une grave infraction). Consolez-vous : une autre compagnie, voire votre banque (qui propose aussi des contrats), peut accepter de vous accueillir. Sur certains sites Internet, comme assurland.com, vous pouvez faire en quelques clics le tour du marché. Mais ne trichez pas ! En cas de fausse déclaration ("des accidents, moi, jamais !"), l’assureur pourrait réduire l’indemnisation, et même (s’il prouve votre mauvaise foi) refuser de verser quoi que ce soit, à vous comme à vos éventuelles victimes. Et là, catastrophe, ce serait à vous de les dédommager : cela peut coûter une fortune ! Aucune compagnie ne veut de vous ? Pas question de rouler sans assurance : outre le risque financier en cas de victimes à indemniser, vous risquez une amende ou une condamnation car il est obligatoire de couvrir au moins votre responsabilité civile. Si vous essuyez refus après refus auprès des assureurs, deux possibilités s'offrent à vous : >> faire appel à un courtier qui démarchera les compagnies pour vous. SOS Malus se propose ainsi de vous dégoter un assureur, même si vous n’êtes pas le candidat idéal. Attention, les tarifs peuvent être élevés... >> faire appel au Bureau central de tarification. Cet organisme peut "obliger" un assureur à vous couvrir pour une période d'un an. Pour cela, vous devez respecter une procédure précise que nous détaillons dans les pages suivantes. Avant de saisir le Bureau central de tarification, vous devez constituer un dossier. Demandez à la compagnie de votre choix deux exemplaires d’un imprimé de proposition d’assurance (si elle refuse, vous pourrez les obtenir auprès du Bureau). Remplissez les documents en vous aidant du relevé d’information transmis par votre dernier assureur (bonus/malus, nombre d’accidents…). Renvoyez un exemplaire à la compagnie (avec le relevé d’information et des copies de carte grise et de permis de conduire), par lettre recommandée avec AR. Et demandez-lui aussi un devis calculé pour le Bureau central de tarification (elle est tenue de le fournir). Si l'’assureur refuse la proposition d'assurance (l'absence de réponse sous 15 jours équivaut à un refus), vous vous tournez vers le Bureau. Dans les 15 jours suivant le refus de l'assureur, adressez au Bureau une lettre recommandée avec AR comprenant votre exemplaire de la proposition d’assurance, l’avis de réception du recommandé envoyé à l’assureur, la lettre de refus (à défaut, précisez qu'il n'a pas répondu), la copie de la carte grise et de votre permis de conduire et le devis obtenu auprès de la compagnie d’assurance. À partir de ces documents, le Bureau fixera, dans les deux mois, le prix auquel l’assureur doit vous assurer pendant un an (pour la responsabilité civile uniquement). Vous recevrez un contrat et vous serez couvert dès la signature. Bien sûr, la prime à régler est souvent élevée... Plus d'infos sur vosdroits.service-public.fr. Bureau central de tarification 1, rue Jules-Lefebvre 75431 Paris Cedex 09 Source : seniorplanet.fr

L'assurance de prêt est facultative mais... essentielle pour obtenir un crédit immobilier

En France l'assurance de prêt n'est pas une obligation légale. Cependant les organismes de crédit et les banques n'accordent un prêt que si le consommateur peut apporter toutes les garanties de remboursement y compris en cas de coups durs (chômage, accident de travail causant une invalidité ou un arrêt long) et de décès. Qu'est-ce que l'assurance crédit ? Tout emprunteur doit souscrire une assurance crédit pour bénéficier d'un prêt d'un organisme spécialisé ou de sa banque. On parle aussi d'assurance emprunteur. C'est une garantie pour la société de crédit de pouvoir se faire rembourser les sommes mises à disposition de son client si ce dernier ne peut le faire. En cas d'accident grave, l'assurance crédit permet de rembourser les montants restant dus. Elle est proposée par les banques, les organismes de crédit, les assurances et même par certaines mutuelles. Certains proposent d'inclure dans leur offre d'assurance emprunteur une garantie optionnelle qui couvre le chômage. Assurance de crédit immo : l'état de santé de l'emprunteur est important L'assurance de crédit immo doit obligatoirement couvrir les risques de décès, d'invalidité et l'incapacité à assumer son travail. Pour proposer un contrat, l'assureur tient compte de l'âge, de la santé, de la profession exercée et des activités physiques pratiquées par l'emprunteur. Un bilan médical, incluant analyses de sang et électrocardiogramme, peut être demandé en complément du questionnaire de santé. Ce dernier précise les opérations subies, les antécédents familiaux, les maladies rencontrées et les arrêts de travail éventuels. Une assurance de revente peut aussi être souscrite en complément pour couvrir, sous conditions, les risques de moins-value à la revente d'un bien immobilier. Assurance de prêt immo : il est toujours bon de comparer les offres La souscription d'une assurance de prêt immo influe directement sur le coût global du crédit immobilier. Elle représente, en effet, entre 5 % et 10% des montants à rembourser mensuellement ; son taux est calculé soit sur la somme totale empruntée soit sur le montant restant dû. La comparaison des offres est essentielle pour obtenir l'assurance la plus intéressante. Pour mieux les apprécier, il existe deux solutions simples : faire des simulations sur Internet ou faire appel à un courtier expert en assurances qui pourra garantir la meilleure assurance au meilleur taux et apporter des services et des conseils pour faciliter le choix Source : Navi-mag

L'assurance dommages ouvrage

Qu'est ce que c'est ?
L'assurance dommages ouvrage est une garantie qui permet de toucher une indemnité couvrant les frais de réparation d'un dommage lié à la construction, sans avoir besoin d'attendre que la justice se prononce sur les responsabilités.
Pourtant obligatoire, elle n'est pas souscrite par la plupart des particuliers construisant pour eux-mêmes une maison individuelle. Les primes sont trop chères, les assureurs trop réticents et aucune sanction n'est prévue.
L'assurance dommages ouvrage est une assurance obligatoire que doit souscrire tout maître d'ouvrage. Notamment le particulier qui fait construire sa maison ou procède à une rénovation importante (extension, surélévation, voire ravalement de façade important…). Cette assurance doit être souscrite avant l'ouverture du chantier. Elle prend son effet au terme de la première année suivant la réception des travaux et expire en même temps que la garantie décennale souscrite par l'entreprise. Elle couvre tous les risques de malfaçon du gros œuvre. Elle reste valable s'il y a revente pour les propriétaires suivants. Rechercher les causes d'un sinistre peut être très long. D'où l'intérêt de cette garantie. La particularité de la "dommages ouvrage", est en effet de constituer une assurance de préfinancement: en cas de problème, elle accorde une indemnité qui permet de payer, sans franchise et sans attendre de découvrir les responsables, les travaux de réparation, dans un délai court et strictement encadré (105 jours au maximum). L'assurance dommages ouvrage couvre, pendant la durée de la garantie décennale, tous les dommages physiques compromettant la solidité de l'ouvrage relevant de celle-ci, y compris ceux provenant d’un vice du sol. Elle ne comprend donc pas les parties mobiles comme les portes et fenêtres. Cette garantie ne s'applique pas aux dommages causés par l'assuré, ni à une usure normale, un incendie, un attentat, un cyclone ou autres causes étrangères. Elle peut, mais en option, s'appliquer aux dommages immatériels subis par le propriétaire ou ses occupants (préjudice dû à la perte de la jouissance de la maison, par exemple).
Qui garantit quoi ? Les différentes assurances construction.
Plusieurs assurances se cumulent lors de la construction d'un bâtiment: celles souscrites par l'entreprise; celles souscrites par le commanditaire de l'ouvrage. Pour mieux s'y retrouver, en voici la liste: - La garantie de parfait achèvement, souscrite par l'entreprise, couvre pendant un an après la réception des travaux les défauts de conformité et malfaçons ayant fait l'objet de réserves lors de la réception. A la fin de la période de parfait achèvement, un an après la réception de l'ouvrage, - La garantie dommages ouvrage, souscrite (le cas échéant) par le maître d'ouvrage, prend la relève pour le reste de la couverture décennale, c'est-à-dire pendant les neuf années restantes, couvrant les dommages liés à la solidité de l'immeuble et concernés par la responsabilité décennale. - La garantie biennale, souscrite par l'entreprise, couvre pendant deux ans après la réception des travaux les problèmes liés aux vices cachés affectant les "menus ouvrages", c'est-à-dire les éléments d'équipements (portes, volets...) - La responsabilité décennale, également souscrite par l'entreprise, couvre pendant dix ans les dommages portant atteinte à la solidité de l'immeuble. D'autres polices existent comme la "police unique de chantier" ou l'"assurance tous risques chantier" (voir l'article 'Assurances obligatoires').
L'assurance dommages ouvrages met en évidence l'importance fondamentale de la réception des travaux. Il s'agit de l'acceptation donnée, sous la forme d'un procès-verbal, par le maître d'ouvrage, à l'entrepreneur. Dans ce document, vous prenez acte de la bonne exécution du marché et des travaux et vous en acceptez la livraison dans son état apparent. Cet acte va constituer le point de départ des différentes garanties en cas de sinistre (assurance décennale, dommages ouvrage, etc.). Si vous constatez des défauts, il faut absolument les signaler en tant que réserves dans le procès verbal de réception. (Lire à ce sujet l'article 'Que faire pendant la réception des travaux ?')
A lire également :
Source : travaux.com