Le "Pay As You Drive" arrive en France

Grâce à une boîte noire reliée à un GPS, qui calcule le nombre exact de km et qui connaît le type de trajets, les assureurs vont bientôt pouvoir adapter leur tarification par rapport à chaque client. Déjà appliqué en Grande-Bretagne, le concept arrive prochainement en France. Qu'est ce que c'est ?

Le "Pay as you drive", vous connaissez ?
Ce concept, qui signifie littéralement "payez comme vous conduisez", s’adresse surtout aux automobilistes qui roulent peu. Plutôt que de payer un forfait, basé sur un profil lié à des statistiques, la compagnie d’assurance ne vous réclamera qu’une prime basée sur l’usage réel du véhicule. En Angleterre, ce type de contrat est proposée par la firme Norwich Union, qui appartient au groupe Aviva. Elle propose d’installer gratuitement un boîtier télématique (conçu par IBM et Orange) avec un récepteur GPS et une puce téléphonique pour remonter des données sur la conduite. En échange, l’assureur est tenu régulièrement informé de vos parcours (nombre de km, type de routes empruntées, vitesses pratiquées, heures de conduite). Ces données, qui ne sont lues que par l’assureur et qui respectent la vie privée, servent à élaborer des factures mensuelles. Le client ne paye que ce qu’il a consommé. Un conducteur qui roule souvent la nuit et sur des routes réputées dangereuses paiera plus cher, alors que celui qui fait des trajets essentiellement de jour et sur l’autoroute paiera moins. Selon Norwich Union, 24 % des abonnés à "Pay as you drive" ont économisé jusqu’à 30 % sur leur prime d’assurance. A ce jour, 100.000 contrats ont été signés après une période de test de deux ans. Le nombre d’accidents a été réduit de 5 à 8 %, et encore plus pour les flottes (- 11 %). De plus, cet équipement apporte un certain nombre d’avantages, dont la navigation par satellite et un bouton d’appel d’urgence qui fonctionne dans toute l’Europe. Le même concept a été appliqué aux Etats-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et au Japon.
Un service d’abord proposé par les flottes En Europe, on s’intéresse beaucoup au "Pay as you drive". Des tests ont été engagés en Ecosse, aux Pays-Bas et en Espagne. Sur un plan opérationnel, l’Italie fait figure de pays de pointe avec 320.000 voitures équipées (plus qu’en Angleterre) et un marché en fort développement. Le concept arrive désormais en France. Après une première tentative avortée en 2005 de Covea Fleet (un assureur de flottes d’entreprises lié aux Mutuelles du Mans et à la MAAF), dont le projet avait été retoqué par la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) car il prévoyait de géolocaliser en permanence de jeunes conducteurs, c’est finalement Axa qui doit lancer ces jours-ci une solution à destination des flottes d’entreprises, en association avec Orange Business Services. Le but est d’adapter la tarification de l’assurance en fonction de l’usage du véhicule, mais sans collecter les infractions (excès de vitesse) et sans associer les parcours à un individu. Axa ne dispose que de statistiques sur la fréquence des dépassements de la vitesse autorisée et des données sur le nombre de km et le type de routes empruntées (autoroutes, deux fois deux voies). Le groupe Traqueur, qui assure la récupération des voitures volées, assure une prestation similaire auprès de Cofiparc, une société de location longue durée liée à BNP Paribas. Il s’agit là clairement d’une assurance au km.
Une offre pour les particuliers La grande nouvelle, c’est que le "Pay as you drive" s’adresse aussi aux particuliers. Comme les anglais, nous pourrons –si nous le souhaitons– demander à être équipé d’un tel boîtier. Plusieurs assureurs sont tentés de lancer une telle offre. Alors que la concurrence devient plus féroce, avec notamment le bonus à vie, la tarification "à la tête du client" est particulièrement intéressante. La technologie existe : elle sera fournie par Cobra, un spécialiste de l’alarme qui est devenu un opérateur européen de protection contre le vol grâce à un boîtier relié par satellite. L’entreprise d’origine italienne propose de mettre son savoir-faire au service des assureurs, en remontant des données sur la conduite de leurs clients sensibles (jeunes, propriétaires de véhicules haut de gamme, conducteurs ayant un malus). Le "Pay as you drive" peut être à double tranchant. Il avantagera ceux qui n’ont pas une conduite à risque, alors que d’autres pourront être pénalisés. Il reste donc à voir comment sera accueilli ce nouveau concept, qui ne manquera pas d’être comparé à un "Big Brother" dans la voiture.
Laurent Meillaud / Reportage vidéo : Kareen Guiock pour Turbo.fr
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Permis de construite et assurance piscine ...

Un permis de construire est obligatoire pour les piscines couvertes de plus de 20 m². La nécessité d’obtenir un permis de construire dépend de la taille de la piscine et de sa nature.Ainsi, pour un équipement démontable, vous n’avez aucune démarche à faire. Pour une piscine enterrée ou semi-enterrée, non couverte, une déclaration de travaux en mairie suffit, si le bassin fait moins de 100 m². Les piscines couvertes de moins de 20 m² doivent également faire l’objet d’une déclaration de travaux. En revanche, si la taille de votre bassin couvert est supérieure à 20 m², alors il est nécessaire de faire une demande de permis de construire. Idem, pour une piscine enterrée de plus de 100 m².Notez que les piscines enterrées sont considérées comme des annexes de la maison et que, par conséquent, elles sont soumises à la taxe d’habitation et à la taxe foncière. N’oubliez pas non plus de déclarer votre piscine à votre assureur, notamment pour étendre votre responsabilité civile. La bonne saison Enfin, sachez que la meilleure période pour faire construire sa piscine est entre l’automne et le printemps. A cette époque, les professionnels sont plus disponibles et, surtout, vous pourrez faire des plongeons dès les premiers rayons de soleil. Veillez à choisir une entreprise compétente, qu’il s’agisse d’un artisan ou d’un industriel. Pour vous en assurer demandez-lui des références, photos à l’appui. Par ailleurs, exigez un devis détaillé : matériaux, finitions, système de filtration, etc., tout doit être indiqué, et ne versez aucune somme avant que le contrat définitif ne soit signé. Assurez-vous également que le constructeur a bien souscrit une assurance professionnelle, ainsi qu’une assurance responsabilité décennale. Notez que le label Qualisport, délivré par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, est un gage de qualité. En effet, il atteste de la qualité et de la compétence techniques des entreprises, du domaine du sport et des loisirs, qui l'on reçu.
Source :L'Internaute
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Une carte de crédit dès 12 ans !

Le groupe Banque populaire et BNP Paribas lancent de nouvelles offres pour répondre au désir d'autonomie des jeunes. Régler chez les commerçants comme un grand, avec une vraie carte de paiement ? C'est un désir que les enfants caressent de plus en plus jeunes. Jusqu'à présent, ils devaient en général patienter jusqu'à 16 ans pour pouvoir ouvrir un vrai compte-courant et avoir droit à cette fameuse carte de paiement. Entre 12 et 16 ans, les banques leur proposaient plutôt un Livret jeune, bien rémunéré, mais assorti d'une simple carte de retrait. Celle-ci permettait seulement de retirer des espèces aux distributeurs. Certains établissements imaginent aujourd'hui des solutions mieux adaptées aux nouvelles attentes de ces jeunes clients. Le groupe Banque populaire a par exemple annoncé cette semaine le lancement progressif dans les régions de la carte «budJ ». Le concept est inédit. Dès 12 ans, l'enfant se voit proposer un compte-courant (sans chéquier), sur lequel ses parents versent l'argent de poche. Il dispose en même temps d'une carte de paiement, à autorisation systématique (avec elle, il ne peut pas dépenser plus que le solde disponible sur son compte). À la fin du mois, s'il reste de l'argent sur le compte, il est automatiquement viré sur le Livret jeune. Le tout accompagné d'un programme pédagogique concocté par la banque pour initier l'enfant à la gestion de son compte et de l'épargne. La carte «budJ» peut accompagner l'adolescent jusqu'à ses 18 ans.
Coût de 16 à 24 euros par an
BNP Paribas, elle, a choisi une autre approche : offrir aux 12-17 ans une vraie carte de paiement, mais prépayée : la carte «Jump». Inutile, dans ce cas, d'ouvrir un compte bancaire. Les parents créditent simplement le «compte carte» du montant de leur choix (via Internet ou par prélèvement automatique par exemple), chaque fois qu'ils le souhaitent. L'enfant ne peut retirer des espèces ou payer avec la carte que si la somme créditée sur ce compte est suffisante. Pas de risque, là non plus, de dérapage budgétaire. En prime, cette carte, «cobrandée» avec Orange, donne droit chez cet opérateur à des avantages particuliers. Conçues pour séduire les enfants et rassurer les parents, ces nouvelles cartes ont quand même un inconvénient : elles sont payantes (16 euros par an pour la carte «Jump», 24 euros environ pour la carte «budJ»). Alors que pour un Livret jeune et une carte de retrait, il n'y a dans la plupart des banques, rien à débourser. Source : http://www.lefigaro.fr/