Assurance auto : l'offre « low cost » en débat

Face à la baisse du pouvoir d’achat, certains assureurs auto cherchent à surfer sur la vague du « low cost ». Leur objectif ? Proposer des offres compétitives, mais « dépouillées ». Une démarche parfois critiquée.

La baisse du pouvoir d’achat conduit certains assureurs à se lancer sur le du « low cost ». Ainsi, De fait, ces derniers mois ont été marqués par une multiplication des initiatives dans ce sens (Direct Assurance, Inéas, MAAF, Mutant Assurance...), dont Idmacif.fr (groupe Macif) et Amaguiz.com (Groupama) sont les plus récentes. Ces offres « low cost » ont une cible commune : les jeunes urbains familiers avec Internet et habitués à comparer les prix. Elles se caractérisent évidemment par des prix réduits. Revers de la médaille : les prestations sont également revues à la baisse.

Des garanties limitées

Ainsi, chez Mutant Assurance (APRIL Group), le bris de glace et la protection du conducteur sont exclus de la garantie de base. De la même façon, pour bénéficier des prix les plus bas chez Inéas, il n’est pas possible d’accéder à toutes les options. Chez Idmacif.fr, les prix sont certes particulièrement compétitifs (152 euros pour une Clio 2), mais les conditions d’accès sont très restrictives. Ainsi, les conducteurs malusés ou responsables d’un accident sont exclus. De même, le bris de glace et les événements climatiques ne sont pas couverts dans la formule de base.

Un débat engagé

Compétitive, mais aux prestations très limitées, les offres « low cost »font débat. Ainsi, pour le comparateur Assurland, exclure la garantie du conducteur ou le bris de glace, alors qu’il y a aujourd’hui un consensus général sur le marché pour inclure ces 2 garanties de base, « c'est typiquement du faux low cost ». L’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance voit, pour sa part, dans les offres « low cost » une stratégie à double tranchant. Il rappelle aux compagnies d’assurance que « gagner sur le montant des sinistres payés est une stratégie extrêmement risquée en termes d’image du fait des insatisfactions que généreraient une répartition trop limitée des dommages subis ». A vous de juger.
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Source : infos.actusite.fr


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Assurance voyage : ne payez pas pour rien !


C’est décidé ! Vous partez en juillet au Sénégal avec un tour opérateur. En plus du prix du séjour, votre voyagiste vous propose une assurance annulation, en jouant sur les innombrables risques qui pourraient survenir avant le départ.

150 millions de contrats d’assurance sont enregistrés chaque année, soit l’équivalent de... trois par Français ! Avant de partir en vacances et de souscrire de nouvelles garanties, renseignez vous. Vous êtes peut-être déjà couvert.
C’est décidé ! Vous partez en juillet au Sénégal avec un tour opérateur. En plus du prix du séjour, votre voyagiste vous propose une assurance annulation, en jouant sur les innombrables risques qui pourraient survenir avant le départ. Demandez à réfléchir, vous n’êtes pas obligé de signer à la seconde près le contrat que l’on vous propose. Souvent beaucoup plus cher qu’ailleurs ! Il est fort possible que vous soyez déjà assuré par l’une de vos cartes de crédit ou assurances.
• Des garanties annulation avec votre carte bancaire Avant de souscrire l’assurance proposée, la première étape est de vérifier auprès de votre banque si un contrat d’assistance n’est pas associé à votre carte bancaire. La deuxième étape étant d’examiner les différentes clauses du contrat, en vérifiant en particulier la durée de la garantie, les pays où elle s’applique, l’existence d’une franchise éventuelle et son montant, le plafond des remboursements et des indemnités, ainsi que l’existence d’un rapatriement. Ne vous leurrez pas. 
La simple carte internationale n’assure pas l’annulation de dernière minute ou les besoins d’assistance de tout ordre (sauf assistance rapatriement qui fonctionne dans tous les cas). Seules les cartes haut de gamme comme Visa Premier, Gold MasterCard, ainsi que Platinium d’American Express, et Visa infinité, comportent les mêmes garanties qu’une assurance voyage classique. Pour en bénéficier, rien de plus simple. Il suffit de payer votre voyage, mais aussi vos locations de voiture et toutes autres prestations... avec votre carte. Au hit des nombreux services : l’annulation voyage, l’assistance rapatriement et l’assurance médicale pour vous et toutes personnes sous votre responsabilité (grands parents avec petits enfants y compris), l’assistance juridique à l’étranger, l’aide à la poursuite du voyage en cas de vol ou perte des papiers, l’assurance neige et montagne pour le remboursement des forfaits de ski en cas d’immobilisation, l’envoi de médicaments et de lunettes à l’étranger... 
Seule clause à respecter : avant d’engager des frais pour une consultation ou une hospitalisation, il est nécessaire de demander une prise en charge aux services assistance de votre banque. Pour cela, contactez le service premier joignable 24h/24 et 7j/7 au numéro qui se trouve au dos de votre carte bancaire.


• Une carte d’assuré pour voyager en Europe Depuis le 1er juin 2004, les formulaires E111, E128, E110 et E119 sont remplacés par un unique document, la carte européenne d’assurance maladie (CEAM). Elle permet aux vacanciers de bénéficier d’une prise en charge de leurs dépenses de soins, selon la législation en vigueur dans les pays visités. Les conditions peuvent être obtenues auprès de votre centre de sécurité sociale ou sur le site de l’assurance maladie www.ameli.fr, rubrique à l’étranger « fiches infos pays ». A défaut de ce sésame, il vous faudra régler l’intégralité des soins sur place et vous faire rembourser de retour en France, justificatifs à l’appui. Délivrée gratuitement et valable un an, la CEAM est individuelle et nominative. Hors espace européen, une quinzaine de pays ont signé des conventions de prise en charge avec la France. Pour en connaître les modalités, renseignez vous auprès de votre caisse d’assurance maladie.
• Une assistance monde entier avec votre assurance habitation Avec certaines assurances habitation, comme la MAIF avec le contrat RAQVAM, vous pouvez bénéficier d’une assistance aux personnes dans le monde entier. Rapatriement, frais d’hospitalisation, bagage endommagé remboursé, assistance à domicile à votre retour... Tout est pris en charge que vous soyez à Singapour ou en plein cœur de l’Australie. Seule l’annulation de votre voyage à la dernière minute n’est pas prise en compte et constitue un point réservé aux assurances voyages spécifiques. La MAIF comme beaucoup d’autres mutuelles (regardez vos contrats) collaborent avec IMA, l’Intermutelle Assistance. En cas de problème, ils sont joignables 7 jours sur 7, 24h/24 au 05 49 75 75 75 (de l’étranger : 00 33 5 49 75 75 75) ou sur www.ima.tm.fr.
Déjà assuré pour la location de voiture Avant de souscrire une assurance proposée au comptoir d’un loueur de voiture, prenez le temps d’appeler votre assureur auto. Pensez également à regarder les clauses de votre carte bancaire mastercard gold ou visa premier. Vous pouvez bénéficier de protections intéressantes comme le remboursement du montant des franchises en cas de sinistre ou de vol.
Encadré : L’assurance annulation, pas si simple Pas de chance ! Une mauvaise chute vous immobilise chez vous pendant un mois alors que vous deviez partir en stage de plongée en Mer rouge. L’assurance annulation de votre carte bancaire haut de gamme devrait jouer. Seulement s’il s’agit d’une maladie inattendue ou d’un accident, qui vous « empêche » de quitter votre domicile. Si vous annulez le vol ou le séjour simplement parce que vous avez changé d’avis ou pour tout autre motif non pris en charge par l’assurance, évitez de demander un certificat de complaisance. Lorsque l’attestation n’est pas probante, les assureurs n’hésitent pas à demander des pièces justificatives complémentaires, à faire intervenir leur médecin-conseil ou encore à demander la désignation d’un expert devant le tribunal.
Pensez y : n’oubliez pas d’emporter votre numéro d’assuré social, de prendre le numéro de téléphone de votre compagnie d’assurance et les références de votre contrat. En cas de problème (sauf urgence), n’intervenez qu’en ayant pris soin de prévenir rapidement le service carte bancaire ou votre assurance avant toute action. Au risque de ne pas être remboursé. Pensez également à demander les pièces justificatives comme certificats médicaux, documents administratifs si besoin avec photos, factures...
Source : reponseatout.com

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La micro-assurance au secours des créateurs français d'entreprises

Face à la crise financière, la frilosité a gagné banquiers et assureurs. Une opportunité pour la micro-assurance, qui permet aux créateurs d'entreprises exclus du système bancaire classique d'assurer leurs risques. Le système offre une couverture deux fois moins chère que le marché pour des garanties traditionnelles.

En 2005, Maria Nowak, présidente de l'Association pour le droit à l'initiative économique (ADIE), estimait que 60 % des créateurs d'entreprise ne disposaient pas d'une couverture appropriée. Il leur était difficile de viabiliser leur projet. Et en cas de perte, impossible de repayer un stock constitué sur de l'argent emprunté.

S'inspirant d'exemples menés dans les pays en voie de développement, Mme Nowak et April Group ont lancé, fin 2006, le premier produit ad hoc distribué en Europe - la "trousse première assurance" -, via leur fondation Entrepreneurs de la cité (EDLC). Il y a un an, Axa et la Macif ont développé une offre concurrente. Aujourd'hui, ils assurent, tout comme EDLC, 350 petits entrepreneurs.

Ce sont des produits standards : pour moins de 350 euros par an, EDLC offre une assurance multirisque professionnelle, une garantie prévoyance et une couverture santé, Axa-Macif une assurance multirisque et deux couvertures en option - auto et construction.

Tout en se donnant une image "solidaire", les assureurs touchent une nouvelle cible : le réseau de l'ADIE compte 20 000 clients. Au terme de trois ans de partenariat AXA-Macif, un créateur basculera dans leurs réseaux traditionnels. C'est aussi "un laboratoire, juge Marc Nabeth, consultant à CGSI-consulting et chercheur à l'institut Thomas-More, car pour réussir, il faut innover, réinventer une pédagogie". Les assureurs apprécient aussi le fait que ce mécénat dans leur propre métier donne de la cohérence à leur démarche.

ENJEU POLITIQUE
Car, pour l'instant, pas de rentabilité. Frais de gestion et de commercialisation sont imputés aux opérateurs, les clients ne remboursant que la prime pure. Tout repose sur l'équilibre entre primes collectées et sinistres financés. "On ne perd pas trop d'argent", élude-t-on chez Axa-Macif. Leur pack, testé dans cinq départements, sera bientôt étendu à tout l'Hexagone.

L'établissement de la pérénnité du système est une priorité. "Plus on a du volume, plus le portefeuille est sécurisé", dit-on chez EDLC. Selon M. Nabeth, son avenir serait un enjeu politique : "L'Etat ne peut plus s'occuper de protection sociale, de gestion des risques. Il s'agit d'inciter les assureurs privés à réfléchir à ces questions." Quitte à mettre en place des contrats défiscalisés ou obligatoires.


Gaëlle Fleitour
Source : Le Monde

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