L'assurance décès invalidité

L'assurance décès invalidité n'est pas obligatoire pour les prêts immobiliers mais elle est fortement recommandée par les banques. Cette assurance prend le relais du paiement des mensualités en cas de décès ou d'invalidité.

Contrairement à une idée reçue, l'assurance décès invalidité n'est en aucun cas obligatoire lors de la souscription d'un prêt immobilier en France. Pourtant fort est de constater que dans la très grande majorité des cas, les banques exigent des emprunteurs de souscrire cette assurance. L'assurance chômage ou perte d'emploi reste par contre optionnelle.

L'assurance décès invalidité couvre les risques de décès et d'invalidité de l'emprunteur et le cas échéant des co-emprunteurs, les personnes caution d'un prêt immobilier, les associés d'une SCI. Elle est souscrite en parallèle de la souscription d'un prêt immobilier. Cette assurance n'est en aucun cas obligatoire pour les prêts à la consommation courants. Ce qu'il est important de savoir c'est que ce type d'assurance protège d'abord la banque prêteuse. Le bénéficiaire de l'assurance est en effet la banque et non le souscripteur.
Le but de l'assurance décès invalidité est de continuer à assurer le paiement des échéances du prêt assuré en cas de décès ou de perte brutale de revenus du fait d'un accident entrainant une incapacité à travailler. Les contrats d'assurance décès invalidité ne sont pas règlementés. Le contenu des garanties fluctue énormément en fonction des contrats et des assureurs. Globalement, le coût d'une assurance décès invalidité équivaut à 10% de la mensualité d'un prêt. Le prix est fixé en fonction du montant emprunté et de l'âge de l'emprunteur. Plus l'emprunteur est âgé et plus il est potentiellement risqué ce qui fait grimper proportionnellement le montant de la prime à payer. Selon les contrats, l'âge limite pour bénéficier de l'ensemble des garanties varie de 58 à 70 ans. Passé 65 ans, la plupart des contrats limite les garanties au risque décès.

L'assurance décès invalidité en pratique

En cas de décès ou d'invalidité de l'emprunteur, la compagnie d'assurance va rembourser le prêt à la place de l'emprunteur et de ses ayants droits. Lorsque le prêt est souscrit à plusieurs emprunteurs (un couple le plus généralement), il est possible de fixer la répartition de la couverture entre les emprunteurs (quotité d'assurance) en fonction de leurs revenus respectifs. Dans le cas ou un emprunteur qui a une quotité d'assurance de 60% décède, l'emprunteur survivant devra continuer de rembourser les 40% non couverts. Pour plus de sérénité, le mieux est de souscrire une garantie soit supérieure à 100% ce qui permettra de limiter l'effort de remboursement du conjoint survivant ou encore d'assurer chacune des têtes à 100%. Lors du décès d'un des co-emprunteurs, l'assurance remboursera l'intégralité du restant dû à la banque. Les risques assurés sont le décès, l'Invalidité Absolue et Définitive (ou Permanente et Absolue), l'Incapacité Temporaire Totale de travail et l'Invalidité Permanente Totale ou Partielle (supérieure à 33 % telle qu'elle est déterminée par une expertise médicale). Chaque souscription d'assurance est associée obligatoirement à un questionnaire de santé dont les réponses engagent l'emprunteur.

Le saviez-vous ?

Selon les contrats, l'incapacité de travail est constatée lorsque l'emprunteur est inapte à exercer toute activité procurant gain ou profit, et non inapte à exercer sa seule activité professionnelle.

Source : bloc.com


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Le Crédit Agricole lance une assurance-vie pour les mineurs


La banque verte lance une offre d'épargne à destination des moins de 18 ans. Sont couplés une assurance-vie et un contrat de prévoyance en cas de décès des donateurs, de sorte que, quoiqu'il arrive, l'assurance-vie continue d'être alimentée jusqu'à la majorité de l'enfant.  

Le Crédit Agricole peaufine son offre à destination des jeunes. Les établissements bancaires les plus présents sur ce segment de clientèle sont pour l'heure, et sans surprise, ceux qui commercialisent le Livret A, à savoir la Caisse d'Épargne avec une part de marché de 26% et La banque Postale (16%). Avec 13% de part de marché sur les moins de 18 ans, le Crédit Agricole devance cependant le Crédit Mutuel (12%), pourtant distributeur du Livret Bleu, l'équivalent maison du Livret A. La banque verte veut aller plus loin.

Le Crédit Agricole commercialise déjà un Livret Jeune, baptisé Mosaïque, au taux de 4,75% net. "Il s'agit là d'une épargne liquide qui sert avant tout à gérer l'argent de poche, explique Michel Gahinet, directeur commercial de Prédica, la compagnie d'assurance vie du Crédit Agricole. La nouvelle offre d'épargne-assurance à destination des mineurs est complémentaire au Livret jeune : elle vise le plus long terme, avec la constitution d'une épargne pour l'avenir". Cette assurance-vie d'un nouveau genre, baptisée "Vers l'Avenir", est disponible depuis le 6 novembre. A terme, 40.000 collaborateurs de la banque devraient la commercialiser, "l'objectif étant d'engranger 100.000 contrats d'ici à la fin 2009, avec une collecte de l'ordre de 50 millions d'euros la première année", selon Michel Gahinet.

Une offre ingénieuse qui garantit les versements réguliers sur le contratL'offre est assez originale sur le marché. Le contrat d'assurance-vie fonctionne normalement, avec des versements réguliers, possibles dès 20 euros. Le rendement pour l'épargne placée avant le 31 décembre 2009 est garanti à 4,5% nets de frais de gestion. L'originalité tient au couplage avec un contrat de prévoyance, qui permet en cas de décès du donateur (les parents ou les grands-parents) au contrat d'aller jusqu'au bout. En clair, si le père s'était engagé à verser 20 euros par mois sur le contrat de son jeune fils et qu'il décède, la banque poursuit les versements à sa place jusqu'aux 18 ans du jeune, dans la limite de 15.000 euros. La somme, le capital décès, est cependant versée en bloc, en une seule fois sur l'assurance-vie (pas tous les mois). Une offre qui permet donc d'être sûr que sa descendance reçoit un capital minimal à sa majorité.

La formule "Vers l'Avenir" en détail :
Le contrat d'assurance-vie. Type de contrat : assurance-vie multisupport couplée à un contrat de prévoyance (en cas de décès des parents ou grands-parent). Montant minimum des versements : 20 euros par mois. Frais sur versements : dégressifs de 3% à 2% (-0,10% par an). Frais de gestion : 0,85% sur le support en unités de compte et 0,70% sur le support en euro. Frais d'arbitrage entre les supports : 0,50% du montant transféré. Formules d'investissement : Avenir Sécurité (100% euro) et Avenir Guidé (75% euro et 25% unités de compte). Une 3ème formule, Avenir majeur est proposée à la majorité de l'enfant.
Le contrat de prévoyance en cas de décès du donateur. Adhésion possible entre 18 et 69 ans inclus, sans sélection médicale. Cotisation à partir de 1,5 euro par mois pour 20 euros de versements réguliers sur le contrat d'assurance-vie (cotisation fixe pendant toute la durée du contrat). Capital versé directement sur le contrat d'assurance-vie de l'enfant (maximum 15.000 euros) en cas de décès des parents ou des grands-parents.

Attention, "ce contrat n'a pas vocation à accueillir les donations à destination des petits-enfants", qui sont généralement de plus grosses sommes. Pour réaliser ces montages, le Crédit Agricole dispose de la palette classique des contrats d'assurance-vie. Les sommes qui sont versées sur "Vers l'avenir" doivent être des "présents d'usage" (un transfert de somme d'argent qui n'est pas assimilé à une donation et qui s'opère donc sans déclaration fiscale, ni taxation).

Source : Les Echos -Mireille Weinberg -

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Les meilleurs refuges pour votre épargne

Panorama des placements sûrs et rémunérateurs pour se protéger contre la crise.         

Ce n'est certes pas glorieux mais comment éluder la statistique ! Ces trois dernières années, pour sauvegarder ses avoirs, mieux valait faire simple. Foin d'analyse financière, il suffisait d'aller directement sur le Livret A ou sur les sicav monétaires. Sur la période arrêtée à la mi-septembre, la performance de ces dernières a été plus de quatre fois supérieure à celle des actions : 10,8 % contre 2,6 % pour l'indice Dow Jones des actions européennes. Sur un an, la démonstration est encore plus parlante : d'un côté, un gain de 3,7 % ; de l'autre, une perte de 19,8 %.

Certes, la période observée est tout sauf banale et l'honnêteté commande de rappeler que, par le passé, les actions sur la durée sont toujours arrivées en tête des placements les plus rémunérateurs. Mais, en ces temps de débâcle sur les marchés, la fameuse phrase de Keynes résonne cruellement - " Le long terme ? c'est quand on sera tous morts ! "

Et puis, comment ne pas se rappeler aussi le fameux dicton boursier, selon lequel " on n'arrête pas un couteau qui tombe " ! Depuis plus d'un an, les cours de certains titres ont dégringolé si bas qu'à ce prix-là un doublement de leur valorisation est hautement probable. Il conviendrait donc d'effectuer des emplettes. Sauf que, dans les faits, rien ne presse ! Puisque, chaque semaine, les cours proposés sont encore plus avantageux que huit jours plus tôt.

Et puis, tout le monde n'a pas les moyens d'être acheteur. Même quand on dispose des liquidités nécessaires, encore faut-il pouvoir se permettre de les consacrer à des investissements hautement aléatoires. En cette période aussi troublée, comment décemment conseiller à une personne qui vient de percevoir ses indemnités de licenciement, ou de toucher le produit de la vente de son logement, de placer ses avoirs en Bourse ?

Aversion au risque et suspicion

Pour ces gens-là, la prise de risque est interdite. Leur urgence est de trouver un refuge d'attente. Il en existe de plusieurs sortes. Mais, attention, tous ne se valent pas. Sous le même vocable, le bien côtoie le mal. On l'a bien vu récemment avec les sicav monétaires. Certains gérants avaient pactisé avec le diable. Pour améliorer leurs performances, ils avaient acheté des produits hautement toxiques. La crise du " subprime " a provoqué l'effondrement de leurs échafaudages. Mais du même coup, elle a enseveli l'argent des épargnants. Comment s'étonner ensuite que ces derniers se méfient ! L'aversion au risque est à son comble, notent les spécialistes des marchés. Mais cette expression bien connue camoufle une réalité inédite. Car voici maintenant que la suspicion incrimine moins désormais les produits que les établissements qui les émettent... Pourtant, quand l'épargne ne va nulle part, il faut bien qu'elle se trouve quelque part. D'autant qu'il existe des solutions sûres et rémunératrices. Il devient primordial de les passer en revue. C'est l'objet de ce dossier. Retrouvez tous nos articles ci-dessous.
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Source : Les Echos

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