Un service public informera sur les produits financiers

Cet outil dont l'utilisation sera gratuite devrait être en service la semaine prochaine, rapporte La Parisien.

Chose promis, chose due! Il y a quelques mois, la ministre de l'Economie avait promis de créer un service public d'information sur les produits bancaires et d'assurance. Et, à en croire Le Parisien, ce devrait être chose faite dès lundi.
Ainsi, une plateforme destinée à renforcer l'information et la sécurité des clients des banques et des compagnies d'assurances devrait être en service la semaine prochaine. Ce service gratuit et accessible par téléphone ou Internet devrait être baptisé Assurance banque épargne info service, ajoute le quotidien. L'ACP, l'autorité de contrôle prudentiel récemment créée, sera chargée de gérer ce nouveau service.
Cette plateforme permettra aux néophytes d'obtenir des informations concrètes et des renseignements pratiques dans les domaines financiers. Ainsi, les démarches et les relations contractuelles dans les domaines de l'assurance, de la banque, de l'épargne, du crédit ou des marchés financiers seront démystifiées par ce nouveau service public.
En effet, face à une finance de plus en plus complexe et à l'apparition de produits et de services toujours plus compliqués, il devient plus difficile de s'orienter dans la jungle des produits financiers. Cette nouvelle plateforme doit permettre ainsi de baliser les chemins de tous les consommateurs.

Source : Le Figaro

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Santé : «Ceux qui n’innovent pas seront pénalisés»

INTERVIEW - Malgré un début d’année difficile, les valeurs du secteur de la santé devraient repartir de l’avant au second semestre, dopées par l’innovation. Rudi van den Eynde, gérant chez Dexia AM, recommande les valeurs biotechnologiques.
lefigaro.fr/jdf.com - Les valeurs de la santé souffrent en Bourse depuis le début de l’année. Peut-on encore les considérer comme des valeurs défensives ?
Rudi Van den Eynde - Elles affichent en effet des performances clairement décevantes, mais pas au point qu’il faudrait remettre en cause leur profil défensif. Elles ont surperformé d’autres secteurs défensifs comme les télécoms. Les mauvaises performances du secteur santé sont dues plus à un contexte macroéconomique et surtout boursier dégradé qu’à de mauvais résultats des entreprises du secteur.
Les sociétés ont au contraire réalisé des bénéfices encourageants au premier trimestre et réitéreront ces performances au deuxième trimestre. Les marchés craignent en réalité que les dettes des différents pays européens entraînent une baisse des remboursements des médicaments. Et comme les investisseurs avaient des positions importantes sur les valeurs de la santé, les titres ont fortement baissé. Mais cette réaction n’est que momentanée.
Maintenant, le côté positif de la crise grecque pour les valeurs de la santé, c’est la hausse du dollar, qui a dopé leurs chiffres d’affaires, étant donné que la majorité de ces entreprises sont présentes aux Etats-Unis.
Les marchés considèrent que la réforme de la santé voulue par Barack Obama ne sera pas si pénalisante que cela pour le secteur ? Qu’en pensez-vous ?
L’impact devrait être globalement positif. Certes, les géants de la pharmacie vont devoir payer une surtaxe au cours de prochaines années, proportionnelle à leurs parts de marché. Mais l’impact sur le chiffre d’affaires ne devrait pas dépasser les 2% à 3% par an. Ce qui est raisonnable pour une industrie dont les marges sont proches des 30% et dont le chiffre d’affaires annuel global est de 750 milliards de dollars.
Il sera d’autant plus négligeable que les ventes de l’industrie devraient grimper plus vite lors des prochaines années, du fait de l’arrivée de plus de 20 millions de nouveaux clients aujourd’hui dépourvus d’assurance-maladie.
GlaxoSmithKline s’est fait une habitude de partager publiquement ses savoirs. Pensez-vous que les autres sociétés devraient en faire autant ?
La crise mais surtout une pression populaire va sûrement obliger les sociétés à se montrer plus transparentes sur l’efficacité de leurs médicaments, ainsi que sur leurs effets secondaires. D’un autre côté, je pense qu’il est normal que les entreprises aient également le droit, pour des raisons concurrentielles, de moins communiquer sur les essais cliniques. L’idée est bonne mais son application doit être générale, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis ou au Japon.
Le secteur des biotechnologies a été animé par les opérations de rapprochement. Sera-t-il encore à l’honneur au second semestre ?
Je le crois. D’ailleurs, si notre fonds Dexia Equities Biotechnology a enregistré une aussi bonne performance depuis le début de l’année, c’est parce que nous nous sommes focalisés sur les sociétés biotechnologiques innovantes. Il y a cinq ou dix ans, le secteur était prometteur mais assez coûteux. Aujourd’hui, bien que la pression sur les prix soit forte – surtout en Europe, de l’ordre de 4% à 5% - le secteur est beaucoup plus autonome et les valorisations sont historiquement basses. Surtout, il a l’avantage, contrairement aux pharmaciens, de ne pas souffrir de la concurrence des génériques.
Enfin, au niveau des fondamentaux, rien n’a changé. Le secteur reste soutenu par l’innovation des petites sociétés, qui est très recherchée par les sociétés plus développées. Nous devrions ainsi assister de plus en plus à des opérations de rachat de petites sociétés du secteur de type amical voire hostile. Les sociétés qui n’innoveront pas assez seront pénalisées encore plus dans le futur. Cela s’est déjà vu récemment avec des valeurs comme Sanofi-Aventis ou encore Pfizer.
La croissance des marchés émergents suffira-t-elle à compenser la réduction des marges des marchés développés ?
Les pays émergents constituent des vrais relais de croissance, mais ils ne sont pas encore prêts à compenser la réduction des marges des marchés développés. Les marchés émergents représentent entre 10% et 20% du chiffre d’affaires des grandes sociétés du secteur de la santé. Le prix des médicaments y est en général plus bas que dans les pays développés, ainsi que les coûts. Il faut savoir, par exemple, qu’un délégué commercial coûte environ 200.000 euros par an dans les pays développés contre environ 70.000 euros par an en Chine. Du coup, les marges ne sont pas beaucoup plus basses dans les pays émergents que dans les pays développés. La croissance moyenne dans les pays émergents pour le secteur de la santé devrait être comprise entre 10% et 15%, et environ 25% pour la Chine.
Maintenant, dans ce pays, le secteur souffre d’un système de remboursement encore trop fragmenté. Par ailleurs, l’économie chinoise dépend trop des investissements. La consommation doit prendre le relais. L’impact du plan de santé de la Chine devrait se faire sentir au deuxième semestre de cette année.
Pensez-vous que les génériqueurs peuvent concurrencer à terme les biotechnologiques ? (lire la suite sur Le Figaro...)

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Banque, assurance : tout sur iPhone

Services. Faire opposition, passer un ordre : facile, avec ces nouvelles applications 

Pas un secteur n’échappe à l’iPhone. La banque pas moins que les autres. Repoussant les limites, ce téléphone intelligent permet de tout faire ou presque ! Et ce quel que soit l’endroit où vous vous trouvez : dans un train, à l’étranger, sur une plage...
• Avec votre téléphone portable, vous pouviez connaître le solde de votre compte. Avec votre iPhone, vous êtes désormais en mesure de réaliser des opérations. La Société générale vous permet ainsi de procéder à des virements et, si vous cherchez à retirer des espèces, elle vous indiquera l’agence ou le distributeur de billets le plus proche. Cortal Consors vient de lancer de son côté une application qui permet de passer des ordres en direct et de suivre les fluctuations de la Bourse sans avoir besoin de rafraîchir les données. Lancé en Allemagne, ce service sera disponible en France en juin.
• Vous souhaitez pouvoir faire opposition immédiatement si, par malheur, votre portefeuille vous était dérobé, Monabanq vous propose d’enregistrer votre chéquier et vos cartes bancaires sur votre iPhone, grâce auquel vous pourrez agir sans délai.
• Vous êtes en panne ou victime d’un accident, vous avez une fuite d’eau chez vous, Allianz France et Mondial Assistance vous proposent d’enregistrer sur votre iPhone vos numéros de contrat et d’appel des services d’assistance. Quelques touches suffiront pour demander une intervention. L’application pourra vous localiser.
• Vous avez une urgence en voiture, vous venez de casser votre pare-brise, Axa vous met immédiatement en contact avec un service d’urgence, qui vous permettra de prédéclarer le sinistre, de trouver le réparateur le plus proche...
• Vous ne savez plus où vous en êtes en matière de crédit ! Monabanq vous donnera à tout moment, à partir de votre iPhone ou d’un iPod Touch R, un état de ce qui reste à rembourser, de la durée restant à courir, du montant des mensualités. Pour cela, il vous suffit d’enregistrer l’ensemble de vos prêts (auto, travaux, immobiliers...). L’application permet également de réaliser des simulations de l’impact d’un remboursement anticipé, de votre capacité d’emprunt, des nouvelles charges que générerait un prêt futur...
• Vous voulez connaître le montant de vos avoirs sur votre contrat d’assurance-vie et la performance des fonds souscrits, Generali vous les donne en un clic.
• Vous êtes en train de remplir votre déclaration ISF et de calculer l’impôt à acquitter, A Plus Finance vous permet d’estimer le montant à souscrire si vous désirez l’annuler ou le montant de la réduction d’impôt que vous obtenez si vous investissez tel ou tel montant dans un holding, dans un fonds d’investissement de proximité (FIP) ou dans un fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI).
• Vous avez un colocataire mais vous ne savez pas qui doit payer quoi, Crédit mutuel Arkéa vous propose de gérer vos dépenses sur iPhone ou iPod Touch. Finies les discussions sans fin pour déterminer qui doit combien à qui. Chaque colocataire inscrit ses règlements et Macoloc lui indique ce que les autres lui doivent poste par poste (alimentation, électricité...)
Source : www.lepoint.fr

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