Les assureurs automobiles prévoient une augmentation annuelle de leurs tarifs de 3 à 5% en moyenne sur les trois prochaines années. Ils cherchent ainsi à se remettre d'une année 2009 très coûteuse.
Mauvaise nouvelle pour le portefeuille des automobilistes: d'après le quotidien Les Echos paru ce jeudi, les assureurs visent une hausse moyenne de leurs tarifs entre 3% et 5% par an, avec pour objectif une progression globale de 10% sur les trois prochaines années.Après une baisse généralisée des primes d'assurance depuis 2006 (en moyenne entre -0,5% à -1% par an), les tarifs devraient repartir à la hausse. «Les effets sur la facture varieront sensiblement d'un assureur et d'un assuré à l'autre. Pour mémoire, la prime moyenne pour un quatre roues est de l'ordre de 450 euros HT» indique le quotidien économique.
La hausse a déjà commencé selon les Echos qui s'appuie sur deux indicateurs: d'après le comparateur Assurland, l'indice des prix en assurance automobile des particuliers (Ipap) a augmenté de 4% en rythme annuel en avril et de 1,2% en juillet. De plus, le chiffre d'affaires de l'assurance auto a augmenté de 2% à fin mai selon la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA).
La mauvaise année 2009 en cause
Les raisons de cette envolée des prix sont multiples. L'année 2009, marquée par des tempêtes, une hausse du kilométrage et le relâchement des comportements au volant, a été très coûteuse aux assureurs. Or, la FFSA ne voit pas d'amélioration pour l'année 2010 : «tous les indicateurs restent au rouge» explique-t-elle.En outre, les Echos précisent que le coût des réparations a augmenté de 3 à 4% en moyenne chaque année et que les assureurs, dont les résultats financiers sont réduits, «ont moins de marge de manoeuvre».
Hausse générale des dépenses obligatoires
Pour Thierry Saniez, délégué général de l'association de consommateurs CLCV, cette annonce s'inscrit dans une augmentation plus générale des tarifs des assureurs qui concernent aussi bien les assurances automobile et habitation que les mutuelles de santé . Un phénomène d'ampleur qu'il juge d'autant plus préoccupant que ces hausses touchent des dépenses obligatoires, ou bien très fortement conseillées.«Les assureurs ont toujours des résultats favorables même si l'année 2009 a été difficile pour tout le monde, ajoute-t-il. On pose ici la question du partage des résultats entre actionnaires et consommateurs. Ces annonces donnent l'impression que le consommateur passe après l'actionnaire».
Source : Le figaro
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merci pour cet article
RépondreSupprimerinteressant
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