Christophe Mazzoleni, cofondateur et codirigeant de Cplussur.com, est l'invité du Buzz Média Orange-Le Figaro.
Le groupe Le Figaro a lancé, mardi, son courtier en assurances en ligne Cplussur.com.
Une première pour un groupe média, et une diversification qui s'avère
avantageuse pour tout le monde. Selon Christophe Mazzoleni, codirigeant
de Cplussur.com, en s'adossant à un média, le courtier en assurances
réalise «une économie de coût d'acquisition et de marketing de 30%.
C'est un chiffre qui parle de lui même. Cette économie est réalisée
grâce à l'utilisation des espaces publicitaires sur les titres papier et
Internet du groupe Le Figaro. Et cette économie, qui nous donne un
avantage comparatif certain, est intégralement réinvestie dans
l'amélioration de la qualité des produits, dans l'optimisation du
service et la baisse des prix».
Mais, pour un groupe média, quel
est l'intérêt de se diversifier dans l'assurance? «Pour les médias, la
diversification du modèle économique répond aux difficultées économiques
traversées. La diversification, ce n'est pas une option, c'est une
obligation. L'intérêt d'un média pour la création d'un courtier en
assurances, c'est de pouvoir remonter dans la chaîne de valeur. Un média
monétise son audience en revendant son lecteur à des comparateurs pour
quelques euros. Le comparateur revend ensuite ce contact à des courtiers
en assurances pour quelques dizaines euros. Enfin, le courtier touche
des commissions récurrentes qui peuvent représenter quelques centaines
d'euros pour certains produits. On passe donc de l'unité à la centaine»,
explique Christophe Mazzoleni.
Ce mariage d'un média et d'un
assureur pose la question d'un possible conflit d'intérêt entre le
rédactionnel et le courtier. «Je vous rassure tout de suite sur ce
point. Tout l'intérêt du modèle est d'être placé dans des rubriques qui
touchent une audience très qualifiée. Le principal atout du média est de
proposer un contenu rédactionnel qualitatif et surtout indépendant. Si
jamais la ligne de démarcation entre l'indépendance rédactionnelle et le
business est franchie, on casse la crédibilité du média et tout le
modèle explose. Le lecteur n'est pas idiot, il se rend compte tout de
suite et le modèle perd ainsi toute sa valeur», soutient la codirigeant
de Cplussur.com.
Ce nouveau courtier en assurances souhaite se
différencier en lançant la première assurance santé prévoyant le
remboursement des soins de chirurgie esthétique. Produit gadget ou réel
intérêt pour les éventuels clients? «Cela crée déjà un buzz. Le gros
intérêt d'appartenir à un groupe média, c'est que nous sommes
immédiatement considérés par l'ensemble du monde de l'assurance comme un
courtier à très fort potentiel. Et un courtier peut, s'il estime qu'il
manque dans une gamme de produits une spécificité particulière (dont
fait partie la chirurgie esthétique), lancer un appel d'offre pour faire
fabriquer par un assureur un produit spécifique. Le produit «chirurgie
esthétique» n'existait pas. BNP Paribas Assurance, sous la marque
Cardif, a répondu à nos attentes. C'est un produit de complémentaire
santé classique, qui rembourse tous les postes habituels et également
les frais de chirurgie esthétique, avec des plafonds successifs pouvant
s'élever jusqu'à 1250 euros. Ce n'est pas un gadget. Chaque année,
50.000 actes de chirurgie esthétique sont pratiqués en France, dont 30%
sur des hommes. Nous avons lancé cette offre ce lundi et avons déjà
enregistré des souscriptions ce mardi», rapporte Christophe Mazzoleni.
Lancé
ce mardi, Cplussur.com propose dès à présent une assurance santé et
investira bientôt dans d'autres secteurs. «Une des promesses de
Cplussur.com, c'est de couvrir tous les besoins des consommateurs en
matière d'assurance . Nous commençons avec l'assurance santé.
L'assurance emprunteur et l'assurance-vie suivront dans les semaines qui
viennent. À la fin du premier trimestre 2011, nous couvrirons l'auto,
la moto et l'habitation, pour proposer une offre complète», précise
Christophe Mazzoleni. Selon le patron de Cplussur.com, ce courtier en
ligne devrait travailler pour «quelques milliers de clients assez
rapidement». Le groupe Le Figaro devrait quant à lui pouvoir opérer un
«retour sur investissements d'ici 18 à 24 mois».
http://www.lefigaro.fr
http://banques-assurances.blogspot.com
Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com
Le Figaro lance son courtier en assurances en ligne
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