Mauvaise surprise pour l'assurance-vie

Bercy a tranché. Les capitaux placés sur les contrats d'assurance-vie souscrits par l'époux survivant entrent désormais pour moitié dans la succession lorsque le couple était marié sous le régime de la communauté. Et ils sont taxés.

Sans tambour ni trompette, par une simple réponse ministérielle, Bercy vient de mettre fin à un des avantages méconnus, mais important, de l'assurance-vie en matière de succession. Certes, il n'a pas touché à la fiscalité des contrats souscrits par le défunt, dont les capitaux sont transmis sans impôt (sauf les prélèvements sociaux), dans certaines limites. Mais il a changé la donne pour les contrats souscrits par le conjoint survivant, et que celui-ci conserve bien sûr à son nom après le décès de son époux. Ces contrats, lorsque le couple est marié sous le régime de la communauté réduite aux acquêts (le régime de tous les Français mariés sans contrat depuis 1966), sont presque toujours alimentés par les revenus du ménage, c'est-à-dire des deniers communs. C'est pourquoi, depuis 1992 et un célèbre arrêt (l'arrêt Praslicka) de la Cour de cassation, les époux mariés sous ce régime et qui divorcent, doivent intégrer ces capitaux dans la masse des biens à partager entre eux. Mais, curieusement, en cas de décès, la règle était beaucoup moins claire. Les juristes s'interrogeaient: les sommes placées sur ces contrats, qui sont des produits d'assurance et non de simples placements financiers, devaient-elles être traitées comme un bien commun? C'est-à-dire entrer pour moitié dans la succession du défunt? L'administration s'était gardée de trancher. Sa position était simple: si les héritiers considéraient que le contrat était un bien commun aux époux, la moitié de leur valeur entrait dans la succession du défunt, et était donc taxée. Sinon, l'administration fiscale ne réclamait rien. « C'est pourquoi, en pratique, soit les héritiers (et notamment le conjoint survivant) se gardaient bien d'évoquer devant le notaire le contrat en question, soit ils s'entendaient pour ne pas en tenir compte. Ainsi, il n'apparaissait pas dans la succession. Les droits de succession s'en trouvaient allégés d'autant », rappelle Rosa Riche, responsable de l'ingénierie patrimoniale dans la banque de gestion de fortune Bordier &Cie France.
Mais, à l'heure de la rigueur fiscale, Bercy vient de revoir sa copie. La réponse ministérielle Bacquet du 29 juin dernier prévoit que la valeur de ces contrats doit désormais entrer pour moitié dans la succession du défunt, et être imposée. « Sur le plan fiscal, cela ne change rien pour le conjoint lui-même, puisqu'il est exonéré de tout impôt sur la transmission. En revanche, cela alourdit les droits de succession des autres héritiers, des enfants notamment, puisque leur part est calculée sur un actif plus important : il se trouve augmenté de la moitié de la valeur des contrats du conjoint survivant au jour du décès de son époux », observe Rosa Riche. Et surtout, si les enfants voient leur part augmenter, le conjoint, lui, voit la sienne diminuer. Son patrimoine, après la succession, sera moins important qu'il ne l'était quand son contrat restait hors succession. Mais déjà, les experts ont des solutions à proposer aux Français soucieux d'éviter cette taxation. « Si l'on souhaite que le conjoint survivant conserve l'intégralité des capitaux de ses contrats d'assurance-vie, hors droit de succession, il suffit de prévoir devant notaire une clause de préciput sur cet actif », souligne Valérie Zeller, ingénieur patrimonial chez Mirabaud France. Prudence aussi lorsqu'un des conjoints souscrit un contrat pour y replacer des fonds propres (héritage, donation, bien possédé avant le mariage). Dans ce cas, il est conseillé de faire figurer dans le contrat une clause de remploi, expliquant l'origine des capitaux investis. Si le conjoint peut prouver que les capitaux placés sur ses contrats sont des biens propres, ils n'auront pas à être pris en compte dans la succession.

Source : http://www.lefigaro.fr

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4 solutions pour bien placer ses liquidités

1. Livrets réglementés : un eldorado incontournable
Dans la famille des livrets réglementés, aux cotés du Livret A, le livret Bleu et le LDD (livret de Développement durable, ex-Codevi) offrent les meilleurs rendements du marché : 1,75 % net d'impôts et de prélèvements sociaux. Le problème : ces livrets sont plafonnés, vous ne pourrez donc pas y investir toute votre trésorerie. La limite est de 15.300 euros pour le livret A et le livret Bleu et de 6.000 pour le LDD.
Par ailleurs, un épargnant ne peut détenir qu'un seul livret A ou livret Bleu, mais peut être titulaire à la fois d'un livret A ou Bleu et d'un LDD. Il est donc possible de placer jusqu'à 21.300 euros sur ces produits réglementés, sans risque et parfaitement liquides. Souvent ce plafond est largement suffisant pour un épargnant moyen : s'il a davantage à investir, une fois ces livrets saturés, mieux vaut opter pour un placement de moyen terme afin d'obtenir un meilleur rendement .
Attention à bien respecter la règle de calcul des intérêts : ces derniers courent à partir du début de chaque quinzaine. Des sommes déposées et retirées la même quinzaine ne seront pas rémunérées. Et si vous placez de l'argent sur votre livret le 16 d'un mois et que vous le récupérez le 29 du mois suivant, vous perdez deux quinzaines d'intérêts. Pour maximiser votre rémunération, effectuez vos versements le 15 ou le 30 du mois, et vos retraits le 1er ou le 16 de chaque mois.
2. LEP, livret Jeune : deux pistes pour gagner davantage
« Entre les Français qui ne paient pas d'impôt sur le revenu et ceux qui acquittent un faible montant, ce sont près de deux épargnants sur trois qui sont éligibles au livret d'épargne populaire (LEP) », confie Etienne-Marie Airiau, directeur général de la BPE. Ce livret réglementé, sur lequel vous pouvez investir jusqu'à 7.700 euros, a vu son taux d'intérêt remonter le 1er août à 2,25 % net d'impôt. Cette rémunération est exceptionnelle dans la conjoncture actuelle. Attention, vous ne pouvez en détenir qu'un seul, et uniquement si vous avez acquitté moins de 757 euros d'impôt sur le revenu en 2010. Si c'est votre cas, foncez à votre banque pour en ouvrir un, et saturez son plafond si vous le pouvez.
Autre piste pour essayer de gagner davantage qu'avec un livret A : investir sur un livret Jeune. Ce produit est réservé aux 12-25 ans. Mais si vous avez des enfants mineurs, vous pouvez en ouvrir un à leur nom et... y placer une partie de vos liquidités. Attention, ils sont plafonnés à 1.600 euros et leur rémunération, qui ne peut pas être inférieure à celle du livret A soit 1,75 % net, dépend de l'établissement bancaire. Faites le tour du marché pour repérer les meilleurs livrets jeunes. Dans le peloton de tête : BPE (4 %), Groupama Banque et le CIC (3,50 % net), la Caisse d'épargne Ile-de-France (3,25 %), BNP Paribas, le Crédit Mutuel et LCL (2,75 %).
3. Super livrets : profitez des promotions de la rentrée
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Cartes bancaires : mode d'emploi

Les cartes internationales Visa ou MasterCard (à débit immédiat ou différé) sont les cartes bancaires les plus fréquemment utilisées en France. En fonction de la banque émettrice, votre carte bancaire (souvent appelée aussi carte bleue) peut vous revenir à 50 euros ou bien à seulement quelques euros. Petit état des lieux des forces en présence.
cartes bancaires internationales

Aujourd'hui, trois types d'acteurs avec des prix et des prestations foncièrement différents se disputent le marché des cartes bancaires internationales : les banques traditionnelles comme BNP Paribas, les banques sur internet comme ING Direct et dernièrement arrivées les enseignes de grande distribution.

1. Le cas des banques traditionnelles

Ce sont en général les banques traditionnelles qui facturent les cartes bancaires au prix le plus fort. Les prix varient en fonction des prestations offertes et en cas de souscription du package maison.
Par exemple, à la Société Générale, la carte Bleue Visa à débit différé coûte 46 euros par an mais ce prix revient à 7,80 euros par mois si vous adhérez au package "Jazz", à 4,55 euros par mois dans le cadre d'un Pack Jeunes ou encore à 23 euros par an si vous avez moins de 25 ans. La carte intègre une assistance et une assurance voyage mais charge 1 euro pour chaque retrait dans le mois effectué dans une banque concurrente au-delà du quatrième. Vous l'avez compris, repérer la valeur intrasèque de sa carte bancaire dans ces conditions n'est pas chose aisée.
Du fait de la concurrence "physique" entre les agences bancaires, la fourchette des prix des cartes bancaires est particulièrement étroite (aux alentours de 50 euros) et l'on observe relativement peu de différences d'une agence à l'autre.

2. Le cas des banques en ligne

La carte bancaire représente un des chevaux de bataille des banques en ligne pour gagner des parts de marché. Pour cela, les cyberbanques proposent en général à leurs nouveaux clients des offres de bienvenue qui incluent la gratuité de la carte. Autre avantage, la simplicité des offres bancaires. Ainsi, contrairement aux banques traditionnelles, les banques en ligne ne proposent pas ces "packages" qui rendent les comparaisons plus difficiles (à l'exception notoire d'AXA Banque).
Après la première année qui généralement s'effectue dans des conditions privilégiées, le prix moyen des cartes bancaires est de l'ordre de 30 euros par an avec des prestations de service complètes.

3. Le cas des enseignes de grande distribution

Dernières venues sur le marché des cartes bancaires, les enseignes de grande distribution sont fidèles à leur reputation et proposent souvent leurs cartes à prix cassés, du moins la première année. Par exemple la carte est à un euro chez Intermarché la première année et passe ensuite a 18 euros les années suivantes. En moyenne, le prix de la carte varie entre 15 et 20 euros en fonction des distributeurs.

L'intérêt pour les enseignes est double: en plus de fidéliser le client (avec des remises en magasin quand un montant d'achat est atteint) les cartes bancaires apportent une nouvelle source de revenus aux super et hypermarchés.
Pour le consommateur, l'intérêt n'est pas toujours évident. En effet, toutes les cartes sont systématiquement adossées à une réserve d'argent de type crédit revolving, qui implique des taux d'intérets de près de 20% en cas d'utilisation de la réserve.
Enfin, il est important de noter que souscrire une carte bancaire dans une enseigne de grande distribution ne signifie pas pour autant devoir changer de banque. Les achats effectués avec ces cartes débitent simplement le compte auxquels elles sont rattachées.

4. Notre verdict

En tant que consommateur, avoir la possibilité de choisir sa carte bancaire montre une sacrée evolution par rapport à il y a quelques années !
A banque-en-ligne.net, nous nous félicitons de ce changement et espérons que les vertus de la concurrence vont continuer de s'appliquer.

Comme nous l'avons vu, chaque compétiteur à ses forces et faiblesses et ce sera donc in fine à vous de choisir la carte idéale.
En comparant les rapports qualités prix de chaque type d'établissement notre choix se porte sur les cartes des banques en ligne qui proposent d'après nous le plus de transparence et cela à un prix concurrentiel.

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Responsabilité civile : les chiens doivent être assurés

Le montant des sommes versées par les assureurs suite à des morsures de chiens a explosé aux Etats-Unis l'année dernière. En France aussi les propriétaires sont responsables des dégâts causés par leurs chiens, voici quelques précautions à prendre pour assurer son animal.

Selon les derniers chiffres publiés par le Centre de documentation et d'information de l'assurance, 500.000 personnes seraient chaque année en France victimes de morsures de chiens. Et 60.000 cas nécessitent une hospitalisation. Il n'existe pas dans l'Hexagone de données permettant l'évaluation financière de ces accidents. Les Etats-Unis viennent en revanche de publier des chiffres. En 2009, les 4,7 millions de morsures de chiens ont coûté 412 millions de dollars aux assureurs américains. Un chiffre en hausse de 6,4% par rapport à 2008. En moyenne, une plainte entraîne le versement de 24.000 dollars à la victime. Les assureurs suisses se sont également intéressés aux coûts engendrés par les morsures. Près de 10.000 personnes seraient attaquées chaque année, et la facture s'élèverait à 3,3 millions de francs suisses par an (environ 2,5 millions d'euros) pour les assureurs. La grande majorité des chiens vivent heureusement sans causer d'accident, les maîtres doivent néanmoins veiller à assurer leurs animaux pour éviter toute déconvenue. La loi française prévoit en effet que la personne qui a la garde d'un animal son propriétaire ou une personne à qui il a été confié pour une longue durée - est responsable des dommages que celui-ci cause.

Assurance multirisques habitation

La plupart des chiens peuvent être assurés au titre de la «responsabilité civile» avec le contrat multirisques habitation souscrit pour le logement de leur propriétaire. Il est néanmoins nécessaire de se renseigner sur l'étendue de la garantie. Certains assureurs ne couvrent pas l'intégralité des dommages et prévoient la retenue d'une franchise.
De plus ce type d'assurance ne prend en compte que les dommages causés par les chiens à des tiers (personnes renversées, morsures, voiture abîmée si elle l'a percuté…) Si les dommages matériels ont lieu au domicile du propriétaire, seule une assurance comprenant une garantie tous risques mobiliers les prendra en charge. Par ailleurs, les compagnies peuvent soumettre l'acceptation du contrat à différents critères. L'âge du chien est notamment pris en compte. Si l'animal n'a jamais été assuré et qu'il a plus de dix ans, la couverture peut être refusée. Mais d'autres caractéristiques peuvent aussi compliquer la souscription d'une assurance, comme le fait que le chien soit utilisé à dans le cadre d'une activité professionnelle, sa taille ou sa race.

La catégorie du chien

De nombreux faits divers ces dernières années ont en effet durci la réglementation. Trois textes législatifs ont établi une classification des animaux dits «dangereux». Plusieurs races ont été rangées dans deux catégories : celle des chiens considérés comme «d'attaque» (catégorie 1) ceux de «garde ou de défense» (catégorie 2). Pourtant, la loi impose aux propriétaires de souscrire une assurance de responsabilité civile pour ce type d'animaux. Si le contrat d'assurance habitation du propriétaire ne prévoit pas la couverture de ce genre de risque, la plupart des compagnies proposent l'ajout d'une option moyennant le paiement d'un forfait supplémentaire. Si ce n'est pas le cas, le propriétaire devra changer d'assureur et contracter une assurance habitation auprès d'une autre compagnie qui propose cette option car celle-ci ne peut être souscrite indépendamment d'un contrat habitation.
Enfin, il faut savoir que tous ces contrats ne couvrent pas les frais de soins en cas de blessures subies par l'animal. Il faudra pour cela souscrire une assurance santé spécifique, dont la couverture est elle aussi plus ou moins étendue allant du remboursement des consultations vétérinaires, à la prise en charge des opérations ou des vaccins ; En France seuls 2% des animaux ont une assurance santé, contre 80% en Suède.

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Source : http://www.lefigaro.fr

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