Assurance voiture moins chère avec Direct Assurance

Avec Direct Assurance vous pouvez économiser jusqu’à 30% sur votre assurance auto !

En plus jusqu’au 3 décembre 2008 si vous trouvez moins cher ailleurs, Direct Assurance vous offre 2 fois la différence !
Cette offre concerne tous les 1er devis demandés entre le 14 septembre 2008 et le 3 décembre 2008 pour un contrat dont les garanties d’une durée d’un an démarrent au plus tard le 3 janvier 2009.

Remplissez le questionnaire sur le site ou appelez Direct Assurance pour savoir si vous pouvez économiser de l'argent sur votre assurance et reportez le résultat dans votre article!
ou appelez le :




assurance auto
devis assurance en ligne
Direct Assurance

Article sponsorisé

http://banques-assurances.blogspot.com
Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

Le renouveau du Livret A

Le succès du Livret A ne se dément pas. Entre janvier et octobre, les encours ont bondi de 10,3% et de 18,3% sur les livrets bleus, selon Seeds Finance. Pour le seul mois d'octobre, les ménages ont déposé près de 2 milliards d'euros sur le Livret A. Il faut dire que ce placement, qui allie sécurité, liquidité, le tout avec un rendement net de 4% offre de nombreux avantages. Surtout après un krach boursier d'une rare violence. Cette hausse des encours s'explique aussi par les offres commerciales des banques, alors que la distribution du Livret A sera généralisée au 1er janvier dans tous les établissements bancaires.

Reste à savoir si les épargnants vont continuer à se ruer sur le Livret A alors que son rendement va fortement diminuer dans les prochains mois. Entre la baisse des taux monétaires et le recul de l'inflation, sa rémunération pourrait tomber en dessous de 2,5% selon Seeds Finance. Et un nouvel ajustement n'est pas à exclure en août.

Lire aussi :


Spécial Placements 2009 : Les bons choix pour bien débuter l'année
Livrets d'épargne : Toutes les offres et les promotions

Source : Capital

http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

L'assurance décès invalidité

L'assurance décès invalidité n'est pas obligatoire pour les prêts immobiliers mais elle est fortement recommandée par les banques. Cette assurance prend le relais du paiement des mensualités en cas de décès ou d'invalidité.

Contrairement à une idée reçue, l'assurance décès invalidité n'est en aucun cas obligatoire lors de la souscription d'un prêt immobilier en France. Pourtant fort est de constater que dans la très grande majorité des cas, les banques exigent des emprunteurs de souscrire cette assurance. L'assurance chômage ou perte d'emploi reste par contre optionnelle.

L'assurance décès invalidité couvre les risques de décès et d'invalidité de l'emprunteur et le cas échéant des co-emprunteurs, les personnes caution d'un prêt immobilier, les associés d'une SCI. Elle est souscrite en parallèle de la souscription d'un prêt immobilier. Cette assurance n'est en aucun cas obligatoire pour les prêts à la consommation courants. Ce qu'il est important de savoir c'est que ce type d'assurance protège d'abord la banque prêteuse. Le bénéficiaire de l'assurance est en effet la banque et non le souscripteur.
Le but de l'assurance décès invalidité est de continuer à assurer le paiement des échéances du prêt assuré en cas de décès ou de perte brutale de revenus du fait d'un accident entrainant une incapacité à travailler. Les contrats d'assurance décès invalidité ne sont pas règlementés. Le contenu des garanties fluctue énormément en fonction des contrats et des assureurs. Globalement, le coût d'une assurance décès invalidité équivaut à 10% de la mensualité d'un prêt. Le prix est fixé en fonction du montant emprunté et de l'âge de l'emprunteur. Plus l'emprunteur est âgé et plus il est potentiellement risqué ce qui fait grimper proportionnellement le montant de la prime à payer. Selon les contrats, l'âge limite pour bénéficier de l'ensemble des garanties varie de 58 à 70 ans. Passé 65 ans, la plupart des contrats limite les garanties au risque décès.

L'assurance décès invalidité en pratique

En cas de décès ou d'invalidité de l'emprunteur, la compagnie d'assurance va rembourser le prêt à la place de l'emprunteur et de ses ayants droits. Lorsque le prêt est souscrit à plusieurs emprunteurs (un couple le plus généralement), il est possible de fixer la répartition de la couverture entre les emprunteurs (quotité d'assurance) en fonction de leurs revenus respectifs. Dans le cas ou un emprunteur qui a une quotité d'assurance de 60% décède, l'emprunteur survivant devra continuer de rembourser les 40% non couverts. Pour plus de sérénité, le mieux est de souscrire une garantie soit supérieure à 100% ce qui permettra de limiter l'effort de remboursement du conjoint survivant ou encore d'assurer chacune des têtes à 100%. Lors du décès d'un des co-emprunteurs, l'assurance remboursera l'intégralité du restant dû à la banque. Les risques assurés sont le décès, l'Invalidité Absolue et Définitive (ou Permanente et Absolue), l'Incapacité Temporaire Totale de travail et l'Invalidité Permanente Totale ou Partielle (supérieure à 33 % telle qu'elle est déterminée par une expertise médicale). Chaque souscription d'assurance est associée obligatoirement à un questionnaire de santé dont les réponses engagent l'emprunteur.

Le saviez-vous ?

Selon les contrats, l'incapacité de travail est constatée lorsque l'emprunteur est inapte à exercer toute activité procurant gain ou profit, et non inapte à exercer sa seule activité professionnelle.

Source : bloc.com


http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

Le Crédit Agricole lance une assurance-vie pour les mineurs


La banque verte lance une offre d'épargne à destination des moins de 18 ans. Sont couplés une assurance-vie et un contrat de prévoyance en cas de décès des donateurs, de sorte que, quoiqu'il arrive, l'assurance-vie continue d'être alimentée jusqu'à la majorité de l'enfant.  

Le Crédit Agricole peaufine son offre à destination des jeunes. Les établissements bancaires les plus présents sur ce segment de clientèle sont pour l'heure, et sans surprise, ceux qui commercialisent le Livret A, à savoir la Caisse d'Épargne avec une part de marché de 26% et La banque Postale (16%). Avec 13% de part de marché sur les moins de 18 ans, le Crédit Agricole devance cependant le Crédit Mutuel (12%), pourtant distributeur du Livret Bleu, l'équivalent maison du Livret A. La banque verte veut aller plus loin.

Le Crédit Agricole commercialise déjà un Livret Jeune, baptisé Mosaïque, au taux de 4,75% net. "Il s'agit là d'une épargne liquide qui sert avant tout à gérer l'argent de poche, explique Michel Gahinet, directeur commercial de Prédica, la compagnie d'assurance vie du Crédit Agricole. La nouvelle offre d'épargne-assurance à destination des mineurs est complémentaire au Livret jeune : elle vise le plus long terme, avec la constitution d'une épargne pour l'avenir". Cette assurance-vie d'un nouveau genre, baptisée "Vers l'Avenir", est disponible depuis le 6 novembre. A terme, 40.000 collaborateurs de la banque devraient la commercialiser, "l'objectif étant d'engranger 100.000 contrats d'ici à la fin 2009, avec une collecte de l'ordre de 50 millions d'euros la première année", selon Michel Gahinet.

Une offre ingénieuse qui garantit les versements réguliers sur le contratL'offre est assez originale sur le marché. Le contrat d'assurance-vie fonctionne normalement, avec des versements réguliers, possibles dès 20 euros. Le rendement pour l'épargne placée avant le 31 décembre 2009 est garanti à 4,5% nets de frais de gestion. L'originalité tient au couplage avec un contrat de prévoyance, qui permet en cas de décès du donateur (les parents ou les grands-parents) au contrat d'aller jusqu'au bout. En clair, si le père s'était engagé à verser 20 euros par mois sur le contrat de son jeune fils et qu'il décède, la banque poursuit les versements à sa place jusqu'aux 18 ans du jeune, dans la limite de 15.000 euros. La somme, le capital décès, est cependant versée en bloc, en une seule fois sur l'assurance-vie (pas tous les mois). Une offre qui permet donc d'être sûr que sa descendance reçoit un capital minimal à sa majorité.

La formule "Vers l'Avenir" en détail :
Le contrat d'assurance-vie. Type de contrat : assurance-vie multisupport couplée à un contrat de prévoyance (en cas de décès des parents ou grands-parent). Montant minimum des versements : 20 euros par mois. Frais sur versements : dégressifs de 3% à 2% (-0,10% par an). Frais de gestion : 0,85% sur le support en unités de compte et 0,70% sur le support en euro. Frais d'arbitrage entre les supports : 0,50% du montant transféré. Formules d'investissement : Avenir Sécurité (100% euro) et Avenir Guidé (75% euro et 25% unités de compte). Une 3ème formule, Avenir majeur est proposée à la majorité de l'enfant.
Le contrat de prévoyance en cas de décès du donateur. Adhésion possible entre 18 et 69 ans inclus, sans sélection médicale. Cotisation à partir de 1,5 euro par mois pour 20 euros de versements réguliers sur le contrat d'assurance-vie (cotisation fixe pendant toute la durée du contrat). Capital versé directement sur le contrat d'assurance-vie de l'enfant (maximum 15.000 euros) en cas de décès des parents ou des grands-parents.

Attention, "ce contrat n'a pas vocation à accueillir les donations à destination des petits-enfants", qui sont généralement de plus grosses sommes. Pour réaliser ces montages, le Crédit Agricole dispose de la palette classique des contrats d'assurance-vie. Les sommes qui sont versées sur "Vers l'avenir" doivent être des "présents d'usage" (un transfert de somme d'argent qui n'est pas assimilé à une donation et qui s'opère donc sans déclaration fiscale, ni taxation).

Source : Les Echos -Mireille Weinberg -

http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

Les meilleurs refuges pour votre épargne

Panorama des placements sûrs et rémunérateurs pour se protéger contre la crise.         

Ce n'est certes pas glorieux mais comment éluder la statistique ! Ces trois dernières années, pour sauvegarder ses avoirs, mieux valait faire simple. Foin d'analyse financière, il suffisait d'aller directement sur le Livret A ou sur les sicav monétaires. Sur la période arrêtée à la mi-septembre, la performance de ces dernières a été plus de quatre fois supérieure à celle des actions : 10,8 % contre 2,6 % pour l'indice Dow Jones des actions européennes. Sur un an, la démonstration est encore plus parlante : d'un côté, un gain de 3,7 % ; de l'autre, une perte de 19,8 %.

Certes, la période observée est tout sauf banale et l'honnêteté commande de rappeler que, par le passé, les actions sur la durée sont toujours arrivées en tête des placements les plus rémunérateurs. Mais, en ces temps de débâcle sur les marchés, la fameuse phrase de Keynes résonne cruellement - " Le long terme ? c'est quand on sera tous morts ! "

Et puis, comment ne pas se rappeler aussi le fameux dicton boursier, selon lequel " on n'arrête pas un couteau qui tombe " ! Depuis plus d'un an, les cours de certains titres ont dégringolé si bas qu'à ce prix-là un doublement de leur valorisation est hautement probable. Il conviendrait donc d'effectuer des emplettes. Sauf que, dans les faits, rien ne presse ! Puisque, chaque semaine, les cours proposés sont encore plus avantageux que huit jours plus tôt.

Et puis, tout le monde n'a pas les moyens d'être acheteur. Même quand on dispose des liquidités nécessaires, encore faut-il pouvoir se permettre de les consacrer à des investissements hautement aléatoires. En cette période aussi troublée, comment décemment conseiller à une personne qui vient de percevoir ses indemnités de licenciement, ou de toucher le produit de la vente de son logement, de placer ses avoirs en Bourse ?

Aversion au risque et suspicion

Pour ces gens-là, la prise de risque est interdite. Leur urgence est de trouver un refuge d'attente. Il en existe de plusieurs sortes. Mais, attention, tous ne se valent pas. Sous le même vocable, le bien côtoie le mal. On l'a bien vu récemment avec les sicav monétaires. Certains gérants avaient pactisé avec le diable. Pour améliorer leurs performances, ils avaient acheté des produits hautement toxiques. La crise du " subprime " a provoqué l'effondrement de leurs échafaudages. Mais du même coup, elle a enseveli l'argent des épargnants. Comment s'étonner ensuite que ces derniers se méfient ! L'aversion au risque est à son comble, notent les spécialistes des marchés. Mais cette expression bien connue camoufle une réalité inédite. Car voici maintenant que la suspicion incrimine moins désormais les produits que les établissements qui les émettent... Pourtant, quand l'épargne ne va nulle part, il faut bien qu'elle se trouve quelque part. D'autant qu'il existe des solutions sûres et rémunératrices. Il devient primordial de les passer en revue. C'est l'objet de ce dossier. Retrouvez tous nos articles ci-dessous.
Lire la suite de l'article
Source : Les Echos

http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

Les banques en ligne sont moins chères

Les prix des services facturés par les banques à leurs clients sont largement moins élevés dans les banques en ligne que dans les établissements avec guichets traditionnels, selon le mensuel Capital qui publie un palmarès des 111 principales banques installées en France.

"Malgré la crise financière, les banques n'ont pas, ou pas encore, fait flamber leurs tarifs", résume le mensuel dans son numéro d'octobre à paraître jeudi.

Boursorama, Monabanq, Coopabanque, Groupama Banque et Axa banque: cinq banques en ligne trustent les 5 premières places du classement annuel établi par le mensuel qui a comparé les tarifs des services pratiqués par les établissements bancaires.

Des progrès restent toutefois à faire concernant le service des cyberbanquiers (accueil téléphonique, qualité des conseils...), souligne Capital.

Le magazine, qui a calculé le montant facturé sur un an pour les opérations courantes de quatre clients type (standard et haut de gamme, avec ou sans accès internet pour gérer ses comptes), relève également que les frais bancaires ont "diminué globalement de 3%" en un an et que les écarts d'une banque à l'autre sont "injustifiés".
 Source : Le Figaro


http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

Banques en ligne, le comparatif des coûts et services

Formules gratuites ou payantes, services supplémentaires facturés ou non, la tarification des services de banque en ligne reste très variable d'un établissement à l'autre. Le point sur les offres

Accès aux services : les banques passent au gratuit

La politique tarifaire des banques tend de plus en plus vers un accès gratuit aux services proposés sur Internet, y compris les opérations de gestion de compte.

La consultation de l'état de compte est gratuite pour l'ensemble des banques ou comprise dans le forfait d'une convention de compte.

Virements : une tarification rarement payante

Les procédures de virement en ligne sont majoritairement gratuites entre les comptes d'un même client ou entre deux clients distincts, qu'ils

Toutefois, quelques banques imposent des restrictions. Chez BNP Paribas, les virements vers un compte dans un autre établissement sont gratuits s'ils sont permanents mais payants pour les occasionnels. Chez AGF Banque et Société générale, la démarche est inverse. Les virements occasionnels sont gratuits, les permanents payants.

Suite du comparatif ... Source : L'internaute http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

L'Héritage en France

Lorsqu'une personne décède, s'ouvre sa succession. Le décès est le seul motif valable qui permet aux héritiers du défunt de toucher leur héritage. Pour constater officiellement le décès et l'ouverture de la succession, un acte de décès doit être réalisé. Celui-ci contient la date et l'heure du décès, l'état civil du défunt et le dernier domicile où il a habité. Il est important de connaître le lieu de ce dernier domicile car c'est le lieu d'ouverture de la succession et c'est lui qui déterminera les tribunaux compétents pour apporter un jugement lors de conflits entre les héritiers. Cette règle s'applique pour les biens mobiliers mais la transmission des biens immobiliers est soumise à la loi du site où ils sont situés.

Pour pouvoir hériter, il faut remplir deux conditions cumulatives : il faut être vivant au moment où la personne décède, même si le décès de l'héritier intervient juste après celui du défunt. Et il ne faut pas que la loi ait déclaré la personne indigne pour avoir causé au défunt ou à sa mémoire des torts importants.
La meilleure manière d'organiser sa succession de son vivant afin de réduire au maximum les droits de mutation et pour soit avantager quelqu'un, un enfant, son conjoint ou un proche, soit pour organiser ses obsèques, c'est de rédiger un testament. Il existe trois sortes de testaments : le testament olographe, c'est à dire rédigé entièrement à la main par le défunt, le testament authentique rédigé par un notaire et en présence de témoins et signé par le testateur et le testament mystique qui est rarement utilisé.

Il est possible de léguer son patrimoine de plusieurs façons, en faisant une donation de son vivant ou bien un legs une fois décédé.

Si aucun testament n'est réalisé par le défunt, c'est alors la loi qui règle la succession. Dans ce cas seule la famille pourra lui succéder. Si le défunt n'a pas d'héritiers, alors c'est l'État qui héritera des biens. La loi a établi des degrés de parenté pour régler la succession et pour définir quels sont les héritiers prioritaires. En l'absence de testament, c'est la proximité des liens de sang qui définit la priorité au classement.

On distingue les enfants et leurs descendants (enfants, petits voire arrière-petits enfants); les ascendants privilégiés (parents du défunt); les collatéraux privilégiés que sont les frères et sœurs et les descendants en ligne directe; les ascendants ordinaires (grands-parents autres que les parents); les collatéraux ordinaires (oncles, tantes, cousins jusqu'au 6ème degré); le conjoint survivant.

Il est important de savoir que chaque ordre prime sur le suivant. Ce sont donc les enfants qui héritent en priorité puis les ascendants ou collatéraux privilégiés, les collatéraux ordinaires.
Dès lors qu'un ordre est représenté, donc s'il existe un héritier dans cet ordre, il succède et les héritiers appartenant aux ordres inférieurs sont exclus de la succession.

La fente successorale désigne la division du patrimoine du défunt en deux parties égales, une pour la branche paternelle et l'autre pour la branche maternelle. S'il n'y a aucun représentant dans l'une des branches pour hériter du défunt n'ayant pas de descendants ni d'ascendants directs, alors l'autre branche hérite de tout.
Les concubins, même s'ils sont reliés au défunt par un Pacte Solidaire de Solidarité (PACS), n'héritent pas l'un de l'autre. En revanche, depuis la loi de juin 2007 sur la réforme des droits de succession et de donation, il est maintenant possible de faire un don entre vifs à son partenaire de PACS dont les droits de donation seront calculés après avoir déduit un abattement qui est le même que celui pour les conjoints.

Le conjoint hérite dans tous les cas car une partie de l'héritage lui est réservé, mais il devra partager l'héritage avec les héritiers du défunt.

Source : http://fr.moneto.eu

http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

Que faire aujourd’hui de son épargne ?

Que faire en ce moment de son épargne ?
On a le choix entre l’investir ou la placer. L’économie mondiale est dans une situation complexe, comme je n’en ai jamais vu en quarante ans, avec un ralentissement économique prononcé dû à la crise bancaire et immobilière et une poussé d’inflation due à la flambée des prix des matières premières. Ces deux phénomènes sont évidemment contradictoires, ce qui n’arrange rien .
En somme, on n’y voit pas clair du tout.
Ce manque de visibilité est préjudiciable à l’investissement, que ce soit en actions de sociétés ou en immobilier résidentiel ou commercial. Mais autant il me parait hasardeux d’investir, pour le moment, autant il me paraît utile de placer.
Placer, c’est mettre de coté de l’argent qui rapporte un somme fixée à l’avance. Comme il n’y a pas de risque, la rentabilité s’en ressent. Mais elle est plutôt bonne actuellement, du fait justement que l’inflation est élevée.
Les livrets A, les livrets de développement durable rapportent 4% par an nets de tout prélèvement et les livrets d’épargne populaire rapportent même 4 ½%.
Mais à quoi ça sert, dira-t-on, de placer à 4% sur un an si le taux d’inflation est lui aussi de 4% ?
On ne gagne rien. Les placements sûrs protègent généralement tout juste contre l’inflation. C’est la contrepartie de la sécurité qu’ils offrent. Mais on peut aussi placer actuellement à plus de 4%. D’abord avec les sicav monétaires. Elles rapportent actuellement plutôt 4 ½% par an. On peut aussi bloquer son argent sur une durée fixée à l’avance dans ce que l’on appelle un compte à terme.
Les tarifs des banques sont libres et on peut obtenir jusqu’à un peu moins de 5% par an. Enfin les champions des superlivrets bancaires offrent actuellement du 6% à leurs nouveaux clients, mais sur une durée assez courte : c’est une promotion.
A la différence des livrets A, tous ces placements sont fiscalisés.
Ils ne rapportent en réalité que 70% environ du taux qu’ils affichent. Mais ça c’est vrai pour les Français qui paient des impôts.
Or je rappelle qu’un ménage sur deux en est dispensé.

Par François De Witt, Polytechnicien et ancien rédacteur en chef de la revue Mieux Vivre Votre Argent, il est depuis trente-cinq ans un spécialiste des questions financières.


Source : france-info.com


http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

Assurances : recours au médiateur


Un litige vous oppose à votre assureur 

Vous avez épuisé toutes les voies de recours interne. 
Avant d'engager un recours en justice, vous pouvez saisir le médiateur de votre société d'assurances. 
Selon la société, il s'agit soit d'un médiateur particulier, soit d'un médiateur nommé par chaque famille professionnelle (FFSA, GEMA). 


Adressez-vous à votre société d'assurance, pour savoir si votre litige entre dans le cadre de la médiation, et le cas échéant comment saisir le médiateur compétent. 
Eventuellement, vous pouvez vous adresser à un organisme centralisateur, Médiation assurance, qui se chargera d'orienter votre demande vers le bon médiateur. 


Vous devez la faire par lettre, en indiquant le nom de votre société et en décrivant la cause du litige. 
Adressez votre lettre au médiateur spécifique ou, le cas échéant, à Médiation assurance, de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception. 



  • trois mois pour les sociétés affiliées à la FFSA, 

  • six mois pour les sociétés affiliées au GEMA,

Pour les sociétés affiliées au GEMA, l'avis du médiateur s'impose à la société. 
Les autres sociétés ne sont pas liées par l'avis du médiateur, et n'ont qu'une obligation morale de le respecter. 
Si le médiateur rend un avis négatif, ou si votre société ne suit pas un avis positif, vous pouvez porter l'affaire en justice. 


Il est en principe de deux ans. C'est à dire que vous avez deux ans pour introduire un recours en justice à compter de l'événement qui est à l'origine du litige. 
A priori, la saisine du médiateur interrompt ce délai. Toutefois vous avez intérêt d'en demander confirmation à votre assureur, par lettre recommandée avec accusé de réception.



  • à votre assureur, 

  • au Centre de documentation et d'information de l'assurance (CDIA). 
Pour les démarches, vous pouvez vous adresser à Médiation assurance.
 
Pour plus d'information, les services à contacter :
*   Centre de documentation et d'information de l'assurance (CDIA)
 
26 boulevard Haussmann
75311 Paris Cedex 09
 
Le CDIA met à disposition du public des documents thématiques permettant d'aborder des questions d'assurance avec une plus grande facilité et l'orientant dans le cheminement de ses démarches.
Attention : l'usager peut donc adresser une demande de renseignement thématique sur une question d'assurance, mais le CDIA ne formulera pas de réponses personnalisées sur le cas individuel du demandeur.
http://www.ffsa.fr
  Service-public.fr, adresses nationales
*   Gestion professionnelle des services de l'assurance
 
Boîte postale Médiation
1, rue Jules Lefebvre
75431 Paris cedex 09 

Source : service public

http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

Amaguiz.com, l'assurance 100% en ligne de Groupama

Ouvert depuis le 28 juin dernier, Amaguiz se positionne comme :  "une assurance nouvelle génération créée à partir de l’écoute des consommateurs. L’offre amaguiz a été construite en partant d’une page blanche. Elle est basée sur un nouveau modèle économique, 100 % adapté au mode de distribution directe (internet et téléphone) qui permet de proposer des prix extrêmement compétitifs.
Ce modèle associe la qualité à la compétitivité, avec une véritable création de valeur et une approche innovante : le low cost « nouvelle génération ».

Innovation et simplicité caractérisent cette nouvelle offre : ne payer que ce que l’on consomme et rouler en toute confiance avec un compteur qui ne relève que les distances kilométriques.

Amaguiz est une assurance 100 % liberté avec une souscription et une résiliation possibles à tout moment. Un conseiller personnel est attribué dès la souscription pour accompagner l’assuré et répondre à toutes ses questions.


Vous bénéficiez de tarifs extrêmement compétitifs.

Que ce soit en auto Pay as you drive avec une facturation au kilomètre ou pour l’offre auto classique, amaguiz propose des prix extrêmement compétitifs. Aujourd’hui, amaguiz est en moyenne 35 % moins cher que le marché. En plus, amaguiz vous propose des économies à long terme. Vous n’avez pas d’augmentation de vos cotisations auto pendant 3 ans (sans sinistre responsable).

Vous avez à votre écoute un conseiller en assurance dédié quels que soient vos besoins.

Amaguiz vous attribue un conseiller dédié dès la réalisation d’un devis et pendant toute la vie du contrat. Il est joignable par téléphone, par email ou en web call back. Votre conseiller dédié prend en charge l’ensemble de vos questions, de vos demandes ainsi que les déclarations et le suivi de vos sinistres.

Vous souscrivez une assurance 100 % liberté.

Toute la souscription est réalisée via internet. Amaguiz vous propose un processus de souscription et de gestion souple, simplifiée et dématérialisé, basé sur la liberté de choix. Vous pouvez résilier à tout moment votre assurance auto sans aucun motif. Vous pouvez signer électroniquement votre contrat. Vous pouvez nous transmettre directement vos documents par Internet.

Vous payez votre assurance auto aux kilomètres parcourus avec l’offre Pay as you drive.

Avec l'offre auto Pay as you drive, le tarif de votre assurance auto s’adapte exactement à votre utilisation. Chaque mois, vous payez ce que vous avez réellement consommé… Pas plus !

Vous bénéficiez d’une assurance à la carte.

Amaguiz vous permet de personnaliser complètement votre assurance à travers 2 offres : l’offre « classique » et l’offre « Pay as you drive » innovante. Vous pouvez choisir 3 formules (Tiers simple, Ters confort et Tous risques) et jusqu’à 10 options complémentaires telles que l’extension de l’assistance corporelle du conducteur, la recherche du véhicule volé ou le service voiturier.

Vous profitez d’une gestion de sinistres de qualité.

Si vous avez un sinistre, amaguiz s'engage à vous conseiller, à vous informer régulièrement de l'avancée de votre dossier et à vous offrir une prise en charge rapide : votre facture est réglée sous 48 heures.

Amaguiz Slideshare 250608
View SlideShare presentation or Upload your own. (tags: cost low)
http://www.amaguiz.com/

http://banques-assurances.blogspot.com
Pour nous faire parvenir une information :
contact@ikwpr.com

Assurance auto : l'offre « low cost » en débat

Face à la baisse du pouvoir d’achat, certains assureurs auto cherchent à surfer sur la vague du « low cost ». Leur objectif ? Proposer des offres compétitives, mais « dépouillées ». Une démarche parfois critiquée.

La baisse du pouvoir d’achat conduit certains assureurs à se lancer sur le du « low cost ». Ainsi, De fait, ces derniers mois ont été marqués par une multiplication des initiatives dans ce sens (Direct Assurance, Inéas, MAAF, Mutant Assurance...), dont Idmacif.fr (groupe Macif) et Amaguiz.com (Groupama) sont les plus récentes. Ces offres « low cost » ont une cible commune : les jeunes urbains familiers avec Internet et habitués à comparer les prix. Elles se caractérisent évidemment par des prix réduits. Revers de la médaille : les prestations sont également revues à la baisse.

Des garanties limitées

Ainsi, chez Mutant Assurance (APRIL Group), le bris de glace et la protection du conducteur sont exclus de la garantie de base. De la même façon, pour bénéficier des prix les plus bas chez Inéas, il n’est pas possible d’accéder à toutes les options. Chez Idmacif.fr, les prix sont certes particulièrement compétitifs (152 euros pour une Clio 2), mais les conditions d’accès sont très restrictives. Ainsi, les conducteurs malusés ou responsables d’un accident sont exclus. De même, le bris de glace et les événements climatiques ne sont pas couverts dans la formule de base.

Un débat engagé

Compétitive, mais aux prestations très limitées, les offres « low cost »font débat. Ainsi, pour le comparateur Assurland, exclure la garantie du conducteur ou le bris de glace, alors qu’il y a aujourd’hui un consensus général sur le marché pour inclure ces 2 garanties de base, « c'est typiquement du faux low cost ». L’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance voit, pour sa part, dans les offres « low cost » une stratégie à double tranchant. Il rappelle aux compagnies d’assurance que « gagner sur le montant des sinistres payés est une stratégie extrêmement risquée en termes d’image du fait des insatisfactions que généreraient une répartition trop limitée des dommages subis ». A vous de juger.
sur le même sujet :

> La conduite sans permis : vers une normalisation des stages de récupération des points
> Qu'est-ce que le bonus/malus écologique ?
> Le Kit voiture obligatoire à partir du 1er juillet
> + de 1 % en 2007 pour le parc automobile
> Des voitures intelligentes « garanties » sans accident ?
> Accidents de la route : autant de morts que de blessés graves


Source : infos.actusite.fr


http://banques-assurances.blogspot.com
Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

Assurance voyage : ne payez pas pour rien !


C’est décidé ! Vous partez en juillet au Sénégal avec un tour opérateur. En plus du prix du séjour, votre voyagiste vous propose une assurance annulation, en jouant sur les innombrables risques qui pourraient survenir avant le départ.

150 millions de contrats d’assurance sont enregistrés chaque année, soit l’équivalent de... trois par Français ! Avant de partir en vacances et de souscrire de nouvelles garanties, renseignez vous. Vous êtes peut-être déjà couvert.
C’est décidé ! Vous partez en juillet au Sénégal avec un tour opérateur. En plus du prix du séjour, votre voyagiste vous propose une assurance annulation, en jouant sur les innombrables risques qui pourraient survenir avant le départ. Demandez à réfléchir, vous n’êtes pas obligé de signer à la seconde près le contrat que l’on vous propose. Souvent beaucoup plus cher qu’ailleurs ! Il est fort possible que vous soyez déjà assuré par l’une de vos cartes de crédit ou assurances.
• Des garanties annulation avec votre carte bancaire Avant de souscrire l’assurance proposée, la première étape est de vérifier auprès de votre banque si un contrat d’assistance n’est pas associé à votre carte bancaire. La deuxième étape étant d’examiner les différentes clauses du contrat, en vérifiant en particulier la durée de la garantie, les pays où elle s’applique, l’existence d’une franchise éventuelle et son montant, le plafond des remboursements et des indemnités, ainsi que l’existence d’un rapatriement. Ne vous leurrez pas. 
La simple carte internationale n’assure pas l’annulation de dernière minute ou les besoins d’assistance de tout ordre (sauf assistance rapatriement qui fonctionne dans tous les cas). Seules les cartes haut de gamme comme Visa Premier, Gold MasterCard, ainsi que Platinium d’American Express, et Visa infinité, comportent les mêmes garanties qu’une assurance voyage classique. Pour en bénéficier, rien de plus simple. Il suffit de payer votre voyage, mais aussi vos locations de voiture et toutes autres prestations... avec votre carte. Au hit des nombreux services : l’annulation voyage, l’assistance rapatriement et l’assurance médicale pour vous et toutes personnes sous votre responsabilité (grands parents avec petits enfants y compris), l’assistance juridique à l’étranger, l’aide à la poursuite du voyage en cas de vol ou perte des papiers, l’assurance neige et montagne pour le remboursement des forfaits de ski en cas d’immobilisation, l’envoi de médicaments et de lunettes à l’étranger... 
Seule clause à respecter : avant d’engager des frais pour une consultation ou une hospitalisation, il est nécessaire de demander une prise en charge aux services assistance de votre banque. Pour cela, contactez le service premier joignable 24h/24 et 7j/7 au numéro qui se trouve au dos de votre carte bancaire.


• Une carte d’assuré pour voyager en Europe Depuis le 1er juin 2004, les formulaires E111, E128, E110 et E119 sont remplacés par un unique document, la carte européenne d’assurance maladie (CEAM). Elle permet aux vacanciers de bénéficier d’une prise en charge de leurs dépenses de soins, selon la législation en vigueur dans les pays visités. Les conditions peuvent être obtenues auprès de votre centre de sécurité sociale ou sur le site de l’assurance maladie www.ameli.fr, rubrique à l’étranger « fiches infos pays ». A défaut de ce sésame, il vous faudra régler l’intégralité des soins sur place et vous faire rembourser de retour en France, justificatifs à l’appui. Délivrée gratuitement et valable un an, la CEAM est individuelle et nominative. Hors espace européen, une quinzaine de pays ont signé des conventions de prise en charge avec la France. Pour en connaître les modalités, renseignez vous auprès de votre caisse d’assurance maladie.
• Une assistance monde entier avec votre assurance habitation Avec certaines assurances habitation, comme la MAIF avec le contrat RAQVAM, vous pouvez bénéficier d’une assistance aux personnes dans le monde entier. Rapatriement, frais d’hospitalisation, bagage endommagé remboursé, assistance à domicile à votre retour... Tout est pris en charge que vous soyez à Singapour ou en plein cœur de l’Australie. Seule l’annulation de votre voyage à la dernière minute n’est pas prise en compte et constitue un point réservé aux assurances voyages spécifiques. La MAIF comme beaucoup d’autres mutuelles (regardez vos contrats) collaborent avec IMA, l’Intermutelle Assistance. En cas de problème, ils sont joignables 7 jours sur 7, 24h/24 au 05 49 75 75 75 (de l’étranger : 00 33 5 49 75 75 75) ou sur www.ima.tm.fr.
Déjà assuré pour la location de voiture Avant de souscrire une assurance proposée au comptoir d’un loueur de voiture, prenez le temps d’appeler votre assureur auto. Pensez également à regarder les clauses de votre carte bancaire mastercard gold ou visa premier. Vous pouvez bénéficier de protections intéressantes comme le remboursement du montant des franchises en cas de sinistre ou de vol.
Encadré : L’assurance annulation, pas si simple Pas de chance ! Une mauvaise chute vous immobilise chez vous pendant un mois alors que vous deviez partir en stage de plongée en Mer rouge. L’assurance annulation de votre carte bancaire haut de gamme devrait jouer. Seulement s’il s’agit d’une maladie inattendue ou d’un accident, qui vous « empêche » de quitter votre domicile. Si vous annulez le vol ou le séjour simplement parce que vous avez changé d’avis ou pour tout autre motif non pris en charge par l’assurance, évitez de demander un certificat de complaisance. Lorsque l’attestation n’est pas probante, les assureurs n’hésitent pas à demander des pièces justificatives complémentaires, à faire intervenir leur médecin-conseil ou encore à demander la désignation d’un expert devant le tribunal.
Pensez y : n’oubliez pas d’emporter votre numéro d’assuré social, de prendre le numéro de téléphone de votre compagnie d’assurance et les références de votre contrat. En cas de problème (sauf urgence), n’intervenez qu’en ayant pris soin de prévenir rapidement le service carte bancaire ou votre assurance avant toute action. Au risque de ne pas être remboursé. Pensez également à demander les pièces justificatives comme certificats médicaux, documents administratifs si besoin avec photos, factures...
Source : reponseatout.com

http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

La micro-assurance au secours des créateurs français d'entreprises

Face à la crise financière, la frilosité a gagné banquiers et assureurs. Une opportunité pour la micro-assurance, qui permet aux créateurs d'entreprises exclus du système bancaire classique d'assurer leurs risques. Le système offre une couverture deux fois moins chère que le marché pour des garanties traditionnelles.

En 2005, Maria Nowak, présidente de l'Association pour le droit à l'initiative économique (ADIE), estimait que 60 % des créateurs d'entreprise ne disposaient pas d'une couverture appropriée. Il leur était difficile de viabiliser leur projet. Et en cas de perte, impossible de repayer un stock constitué sur de l'argent emprunté.

S'inspirant d'exemples menés dans les pays en voie de développement, Mme Nowak et April Group ont lancé, fin 2006, le premier produit ad hoc distribué en Europe - la "trousse première assurance" -, via leur fondation Entrepreneurs de la cité (EDLC). Il y a un an, Axa et la Macif ont développé une offre concurrente. Aujourd'hui, ils assurent, tout comme EDLC, 350 petits entrepreneurs.

Ce sont des produits standards : pour moins de 350 euros par an, EDLC offre une assurance multirisque professionnelle, une garantie prévoyance et une couverture santé, Axa-Macif une assurance multirisque et deux couvertures en option - auto et construction.

Tout en se donnant une image "solidaire", les assureurs touchent une nouvelle cible : le réseau de l'ADIE compte 20 000 clients. Au terme de trois ans de partenariat AXA-Macif, un créateur basculera dans leurs réseaux traditionnels. C'est aussi "un laboratoire, juge Marc Nabeth, consultant à CGSI-consulting et chercheur à l'institut Thomas-More, car pour réussir, il faut innover, réinventer une pédagogie". Les assureurs apprécient aussi le fait que ce mécénat dans leur propre métier donne de la cohérence à leur démarche.

ENJEU POLITIQUE
Car, pour l'instant, pas de rentabilité. Frais de gestion et de commercialisation sont imputés aux opérateurs, les clients ne remboursant que la prime pure. Tout repose sur l'équilibre entre primes collectées et sinistres financés. "On ne perd pas trop d'argent", élude-t-on chez Axa-Macif. Leur pack, testé dans cinq départements, sera bientôt étendu à tout l'Hexagone.

L'établissement de la pérénnité du système est une priorité. "Plus on a du volume, plus le portefeuille est sécurisé", dit-on chez EDLC. Selon M. Nabeth, son avenir serait un enjeu politique : "L'Etat ne peut plus s'occuper de protection sociale, de gestion des risques. Il s'agit d'inciter les assureurs privés à réfléchir à ces questions." Quitte à mettre en place des contrats défiscalisés ou obligatoires.


Gaëlle Fleitour
Source : Le Monde

http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

Le "Pay As You Drive" arrive en France

Grâce à une boîte noire reliée à un GPS, qui calcule le nombre exact de km et qui connaît le type de trajets, les assureurs vont bientôt pouvoir adapter leur tarification par rapport à chaque client. Déjà appliqué en Grande-Bretagne, le concept arrive prochainement en France. Qu'est ce que c'est ?

Le "Pay as you drive", vous connaissez ?
Ce concept, qui signifie littéralement "payez comme vous conduisez", s’adresse surtout aux automobilistes qui roulent peu. Plutôt que de payer un forfait, basé sur un profil lié à des statistiques, la compagnie d’assurance ne vous réclamera qu’une prime basée sur l’usage réel du véhicule. En Angleterre, ce type de contrat est proposée par la firme Norwich Union, qui appartient au groupe Aviva. Elle propose d’installer gratuitement un boîtier télématique (conçu par IBM et Orange) avec un récepteur GPS et une puce téléphonique pour remonter des données sur la conduite. En échange, l’assureur est tenu régulièrement informé de vos parcours (nombre de km, type de routes empruntées, vitesses pratiquées, heures de conduite). Ces données, qui ne sont lues que par l’assureur et qui respectent la vie privée, servent à élaborer des factures mensuelles. Le client ne paye que ce qu’il a consommé. Un conducteur qui roule souvent la nuit et sur des routes réputées dangereuses paiera plus cher, alors que celui qui fait des trajets essentiellement de jour et sur l’autoroute paiera moins. Selon Norwich Union, 24 % des abonnés à "Pay as you drive" ont économisé jusqu’à 30 % sur leur prime d’assurance. A ce jour, 100.000 contrats ont été signés après une période de test de deux ans. Le nombre d’accidents a été réduit de 5 à 8 %, et encore plus pour les flottes (- 11 %). De plus, cet équipement apporte un certain nombre d’avantages, dont la navigation par satellite et un bouton d’appel d’urgence qui fonctionne dans toute l’Europe. Le même concept a été appliqué aux Etats-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et au Japon.
Un service d’abord proposé par les flottes En Europe, on s’intéresse beaucoup au "Pay as you drive". Des tests ont été engagés en Ecosse, aux Pays-Bas et en Espagne. Sur un plan opérationnel, l’Italie fait figure de pays de pointe avec 320.000 voitures équipées (plus qu’en Angleterre) et un marché en fort développement. Le concept arrive désormais en France. Après une première tentative avortée en 2005 de Covea Fleet (un assureur de flottes d’entreprises lié aux Mutuelles du Mans et à la MAAF), dont le projet avait été retoqué par la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) car il prévoyait de géolocaliser en permanence de jeunes conducteurs, c’est finalement Axa qui doit lancer ces jours-ci une solution à destination des flottes d’entreprises, en association avec Orange Business Services. Le but est d’adapter la tarification de l’assurance en fonction de l’usage du véhicule, mais sans collecter les infractions (excès de vitesse) et sans associer les parcours à un individu. Axa ne dispose que de statistiques sur la fréquence des dépassements de la vitesse autorisée et des données sur le nombre de km et le type de routes empruntées (autoroutes, deux fois deux voies). Le groupe Traqueur, qui assure la récupération des voitures volées, assure une prestation similaire auprès de Cofiparc, une société de location longue durée liée à BNP Paribas. Il s’agit là clairement d’une assurance au km.
Une offre pour les particuliers La grande nouvelle, c’est que le "Pay as you drive" s’adresse aussi aux particuliers. Comme les anglais, nous pourrons –si nous le souhaitons– demander à être équipé d’un tel boîtier. Plusieurs assureurs sont tentés de lancer une telle offre. Alors que la concurrence devient plus féroce, avec notamment le bonus à vie, la tarification "à la tête du client" est particulièrement intéressante. La technologie existe : elle sera fournie par Cobra, un spécialiste de l’alarme qui est devenu un opérateur européen de protection contre le vol grâce à un boîtier relié par satellite. L’entreprise d’origine italienne propose de mettre son savoir-faire au service des assureurs, en remontant des données sur la conduite de leurs clients sensibles (jeunes, propriétaires de véhicules haut de gamme, conducteurs ayant un malus). Le "Pay as you drive" peut être à double tranchant. Il avantagera ceux qui n’ont pas une conduite à risque, alors que d’autres pourront être pénalisés. Il reste donc à voir comment sera accueilli ce nouveau concept, qui ne manquera pas d’être comparé à un "Big Brother" dans la voiture.
Laurent Meillaud / Reportage vidéo : Kareen Guiock pour Turbo.fr
Liens utiles :
http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

Permis de construite et assurance piscine ...

Un permis de construire est obligatoire pour les piscines couvertes de plus de 20 m². La nécessité d’obtenir un permis de construire dépend de la taille de la piscine et de sa nature.Ainsi, pour un équipement démontable, vous n’avez aucune démarche à faire. Pour une piscine enterrée ou semi-enterrée, non couverte, une déclaration de travaux en mairie suffit, si le bassin fait moins de 100 m². Les piscines couvertes de moins de 20 m² doivent également faire l’objet d’une déclaration de travaux. En revanche, si la taille de votre bassin couvert est supérieure à 20 m², alors il est nécessaire de faire une demande de permis de construire. Idem, pour une piscine enterrée de plus de 100 m².Notez que les piscines enterrées sont considérées comme des annexes de la maison et que, par conséquent, elles sont soumises à la taxe d’habitation et à la taxe foncière. N’oubliez pas non plus de déclarer votre piscine à votre assureur, notamment pour étendre votre responsabilité civile. La bonne saison Enfin, sachez que la meilleure période pour faire construire sa piscine est entre l’automne et le printemps. A cette époque, les professionnels sont plus disponibles et, surtout, vous pourrez faire des plongeons dès les premiers rayons de soleil. Veillez à choisir une entreprise compétente, qu’il s’agisse d’un artisan ou d’un industriel. Pour vous en assurer demandez-lui des références, photos à l’appui. Par ailleurs, exigez un devis détaillé : matériaux, finitions, système de filtration, etc., tout doit être indiqué, et ne versez aucune somme avant que le contrat définitif ne soit signé. Assurez-vous également que le constructeur a bien souscrit une assurance professionnelle, ainsi qu’une assurance responsabilité décennale. Notez que le label Qualisport, délivré par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, est un gage de qualité. En effet, il atteste de la qualité et de la compétence techniques des entreprises, du domaine du sport et des loisirs, qui l'on reçu.
Source :L'Internaute
http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

Une carte de crédit dès 12 ans !

Le groupe Banque populaire et BNP Paribas lancent de nouvelles offres pour répondre au désir d'autonomie des jeunes. Régler chez les commerçants comme un grand, avec une vraie carte de paiement ? C'est un désir que les enfants caressent de plus en plus jeunes. Jusqu'à présent, ils devaient en général patienter jusqu'à 16 ans pour pouvoir ouvrir un vrai compte-courant et avoir droit à cette fameuse carte de paiement. Entre 12 et 16 ans, les banques leur proposaient plutôt un Livret jeune, bien rémunéré, mais assorti d'une simple carte de retrait. Celle-ci permettait seulement de retirer des espèces aux distributeurs. Certains établissements imaginent aujourd'hui des solutions mieux adaptées aux nouvelles attentes de ces jeunes clients. Le groupe Banque populaire a par exemple annoncé cette semaine le lancement progressif dans les régions de la carte «budJ ». Le concept est inédit. Dès 12 ans, l'enfant se voit proposer un compte-courant (sans chéquier), sur lequel ses parents versent l'argent de poche. Il dispose en même temps d'une carte de paiement, à autorisation systématique (avec elle, il ne peut pas dépenser plus que le solde disponible sur son compte). À la fin du mois, s'il reste de l'argent sur le compte, il est automatiquement viré sur le Livret jeune. Le tout accompagné d'un programme pédagogique concocté par la banque pour initier l'enfant à la gestion de son compte et de l'épargne. La carte «budJ» peut accompagner l'adolescent jusqu'à ses 18 ans.
Coût de 16 à 24 euros par an
BNP Paribas, elle, a choisi une autre approche : offrir aux 12-17 ans une vraie carte de paiement, mais prépayée : la carte «Jump». Inutile, dans ce cas, d'ouvrir un compte bancaire. Les parents créditent simplement le «compte carte» du montant de leur choix (via Internet ou par prélèvement automatique par exemple), chaque fois qu'ils le souhaitent. L'enfant ne peut retirer des espèces ou payer avec la carte que si la somme créditée sur ce compte est suffisante. Pas de risque, là non plus, de dérapage budgétaire. En prime, cette carte, «cobrandée» avec Orange, donne droit chez cet opérateur à des avantages particuliers. Conçues pour séduire les enfants et rassurer les parents, ces nouvelles cartes ont quand même un inconvénient : elles sont payantes (16 euros par an pour la carte «Jump», 24 euros environ pour la carte «budJ»). Alors que pour un Livret jeune et une carte de retrait, il n'y a dans la plupart des banques, rien à débourser. Source : http://www.lefigaro.fr/

Epargne - Comment protéger votre épargne de l'inflation

A plus de 3 %, l'inflation mord sur l'épargne. Pour s'en protéger, certains placements valent nettement mieux que d'autres.

Ce n'est pas le retour des années 70/80 et de l'inflation galopant à deux chiffres. Mais, après plusieurs années pendant lesquelles les prix sont restés d'une immense sagesse, la flambée de l'énergie et de l'alimentation remet l'érosion du pouvoir d'achat au coeur des débats. Avec un taux de 3 % en rythme annuel (3,3 % en zone euro), son impact sur l'épargne devient d'ailleurs sensible, puisque plusieurs placements sûrs ne rapportent presque plus rien en termes réels. C'est le cas pour des assurances-vie au rabais qui distribuent un taux de 3,5 %, devenant 3,15 % après paiement des prélèvements sociaux. Mais aussi pour des comptes sur livrets bancaires qui, passé les périodes de promotion, rapportent moins de 3 % et font perdre en ce moment du pouvoir d'achat. Même si peu d'économistes s'inquiètent réellement de la réapparition de l'hydre dévoreur de valeur-ils sont toutefois un peu plus nombreux chaque semaine-, mieux vaut rester vigilant et garder en mémoire que tous les placements n'y réagissent pas de la même manière. Et si beaucoup en souffrent (lire ci-après), d'autres réussissent plutôt bien à composer avec elle.

Liquidités, l'abri sommaire

Quand les prix s'envolent, les placements liquides, à court terme, ne sont pas un havre de paix. Même si les taux d'intérêt augmentent, la progression suit rarement le niveau de l'érosion du pouvoir d'achat. Pendant les années 80, le livret A était ainsi un gouffre pour l'épargne, car le taux de rémunération était inférieur à celui de la hausse des prix.

« Aujourd'hui, avec des taux directeurs à 4 % en Europe, les liquidités sont correctement rémunérées et permettent d'engranger des gains légèrement supérieurs à l'inflation et plus importants que ceux dégagés par des obligations à moyen ou long terme », commente Jean-Marc Bernon, directeur de la gestion privée chez Fortis. Pour placer sans risque un capital pendant quelques mois, les livrets réglementés (livret A ou B, Jeunes, de Développement durable, d'Epargne populaire) et les certificats de dépôt ou autres comptes à terme permettent, sans aucune prise de risque, de continuer à valoriser une épargne. Reste à ne pas s'endormir sur cet argent : si les taux à court terme diminuent ou si l'inflation monte (ce qui profiterait mécaniquement à l'épargne réglementée), il sera temps de refaire le point sur le meilleur usage de ces sommes.

Obligations indexées : un danger peut en cacher un autre

Les obligations n'aiment pas l'inflation. Mais, parmi les différentes catégories émises par les Etats ou les entreprises, il en existe qui peuvent retenir l'attention quand les prix partent à la hausse. Dans ce domaine, c'est l'Etat français qui apporte la plus grosse pierre à l'édifice avec les OATi, c'est-à-dire les obligations assimilables au Trésor indexées à l'inflation. Elles délivrent un rendement régulier indexé sur le coût de la vie. C'est tout bénéfice quand l'inflation pointe son nez, car la rémunération augmente. Mais, à l'inverse, si les prix diminuent, le rendement baisse. Ces OATi ont néanmoins plusieurs inconvénients. Comme toutes les obligations, elles sont sensibles aux mouvements de taux d'intérêt et perdent de la valeur quand ceux-ci augmentent. De plus, la fiscalité des intérêts leur enlève beaucoup de charme, ces derniers étant taxés dès le premier euro à 29 %. Sur une rémunération actuelle à peine supérieure à 4 %, il reste en net moins de 3 %. A l'arrivée, avec une inflation raisonnable, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Mais si le compteur s'emballe, c'est une carte sur laquelle il est possible de compter.

Les sicav d'obligations indexées à l'inflation sont plus simples à acquérir auprès de n'importe quel intermédiaire financier. Elles investissent elles aussi sur les OATi, mais tout en se réservant la possibilité d'élargir leur palette avec des obligations à taux variable, voire à taux fixe quand la menace inflationniste est faible. Sur un an, selon Morningstar, elles ont progressé en moyenne de 5,4 %. Détenues au sein d'une assurance-vie, de telles sicav échappent en outre à l'essentiel des impôts. En revanche, elles baissent quand les taux d'intérêt à moyen ou long terme augmentent.

Actions, un temps d'adaptation

« La couverture la plus efficace contre l'inflation est apportée par les biens réels, rappelle Philippe Baillot, directeur de Bred Banque privée. Pour se prémunir d'une hausse des prix, il faut donc investir en actions, car la valeur des entreprises répercute à long terme l'envolée des prix. » A court terme, c'est un peu moins vrai, car l'inflation se traduit généralement par une remontée des taux d'intérêt qui n'est pas favorable aux marchés boursiers. De plus, toutes les entreprises ne sont pas en mesure de répercuter la hausse des coûts : « Il vaut mieux privilégier celles qui ont le plus de latitude pour adapter leurs tarifs, comme les sociétés d'autoroutes », éclaire Philippe Baillot.

Immobilier, trouver des opportunités

La pierre représente un rempart historique contre l'inflation. La valeur des biens répercute en général la hausse des prix et, lorsqu'il s'agit d'immobilier locatif, les loyers suivent de près le rythme de l'inflation. Pour protéger un patrimoine à long terme, il est difficile de faire mieux, d'autant que les rendements demeurent à un niveau supérieur à celui des placements sans risque. La situation actuelle, avec des prix de marché qui atteignent des sommets en habitation, incite toutefois à la prudence. Quant aux SCPI et à l'immobilier professionnel, ils sont dépendants de la demande des entreprises et de la bonne forme économique du pays. Y investir aujourd'hui, cela revient à prendre un pari sur la poursuite de la croissance. Un pari auquel Jean-Marc Bernon ne croit guère : « Les taux de rendement devraient baisser », pronostique-t-il.

Or, foncier, matières premières...

Au même titre que l'immobilier, les autres biens réels protègent historiquement de l'inflation. Investir sur les matières premières au travers de trackers, de certificats, de sociétés pétrolières ou d'actifs énergétiques vous conduit à profiter directement de la hausse des prix. L'or, en revanche, n'évolue plus au rythme de l'inflation et, alors que les prix en général montent, son cours ne cesse de baisser depuis plusieurs mois. Le foncier suit aussi l'évolution des prix, mais les rendements frisent le ridicule et il y a mieux à faire pour se protéger d'un risque qui est encore limité

Vive le crédit

Les grands gagnants en période d'inflation sont les emprunteurs qui ont misé sur un prêt à taux fixe : leurs mensualités restent en l'état pendant que les autres prix s'envolent. Pour peu que les salaires augmentent pour maintenir le pouvoir d'achat, c'est tout bon ! C'est tout bon aussi pour les investisseurs en immobilier locatif, en direct ou via des SCPI : les revenus tirés de leurs placements ont de fortes chances de s'apprécier pour s'adapter à la hausse des prix, alors que les mensualités resteront fixes. Si vous avez un projet immobilier en tête, pensez-y...

Ces placements qui n'aiment pas l'inflation

Quand les prix s'envolent, un type de placement n'en profite pas : les obligations. Les investisseurs qui en ont acheté en 2006 à moins de 3,5 % avant frais et impôts peuvent en témoigner. Emises avec un taux fixe, elles ne répercutent pas les remontées de taux d'intérêt qui accompagnent l'inflation. Et elles perdent même de la valeur, car leur prix est diminué en Bourse de manière que leur rendement corresponde à celui en vigueur sur les marchés.

« Si vous pariez sur une forte reprise de l'inflation, il faut s'écarter des obligations à taux fixe en direct, mais aussi des sicav d'obligations et des fonds en euros d'assurance-vie, qui sont essentiellement investis dans les emprunts d'Etat ou privés », recommande ainsi Philippe Baillot, directeur de Bred Banque privée. Il met aussi en garde les candidats à la rente viagère par capitalisation, « car elle n'offre aucune protection contre l'inflation et les rentes perdent leur pouvoir d'achat quand les prix augmentent au-delà des taux de revalorisation ». Des taux qui, d'ores et déjà, se situent fréquemment au-dessous de 3 % par an.
Les fonds « à formule » peuvent également se révéler défavorables s'ils ne remboursent que le capital garanti au terme : avec une inflation à 3 % par an pendant huit ans, le pouvoir d'achat de votre mise initiale aura fondu de 30 % en huit ans si le pari n'a pas fonctionné. En règle générale, les spécialistes recommandent d'ailleurs de ne pas s'engager dans des formules où l'épargne est bloquée plus de quelques mois, afin de pouvoir saisir en permanence les meilleures opportunités. Source : Le point

Faut-il souscrire une assurance annulation mariage ?

Un mariage représente une lourde dépense. La souscription d'une assurance "annulation ou report" suffit-elle à se prémunir contre les aléas ? Avec 200 invités et 30 000 euros de dépenses engagées près d'un an à l'avance, il y a de quoi nourrir quelques inquiétudes. D'autant plus que la grand-mère de mon futur gendre est âgée de 87 ans. Que se passera-t-il si nous sommes obligés d'annuler la cérémonie pour cause de décès ? Cela vaut-il la peine de souscrire une assurance ?", demande Catherine, notre lectrice. Les assurances "annulation ou report de mariage" existent depuis cinq ans environ. Pour répondre à notre lectrice, nous avons examiné les deux contrats les plus répandus. Un seul garantit l'absence des personnes âgées, jusqu'à 90 ans : Arias, de Caméic. Son concurrent, Destination mariage, de Tokio Assurances, distribué par SPB, a posé une limite d'âge à 80 ans, qui sera reculée à 90 ans en septembre.
La garantie "indisponibilité des personnes" à la suite d'un accident, d'une maladie ou d'un décès concerne les fiancés, leurs parents, leurs témoins, leurs frères et soeurs, et les grands-parents. Dans le contrat Arias (Caméic), "l'absence d'un assuré âgé de plus de 80 ans et de moins de 90 ans est garantie si elle est exclusivement consécutive à une maladie grave, une hospitalisation ou un décès survenus dans les deux semaines précédant la cérémonie".
Les deux produits (celui de Caméic et de SPB) excluent "les accidents et maladies dont la première constatation a été faite avant la date d'effet du contrat". C'est pourquoi il est prudent, lors de la souscription, de signaler si la personne âgée est suivie pour certaines pathologies, car l'assurance ne jouera que si la maladie ou le décès ne sont liés à aucune de ces affections.
Par exemple, une personne âgée diabétique, hospitalisée pour un infarctus, serait garantie, après expertise médicale. En revanche, une autre, ayant des antécédents cardiaques, ne serait pas assurée si elle était hospitalisée ou décédait pour cause d'infarctus, la veille du mariage. En définitive, quel que soit le contrat, il est préférable que la grand-mère soit en bonne santé au moment de la souscription.
Quant à l'assurance concernant les sommes investies en cas d'annulation ou de report du mariage, elle diffère selon les types de contrats. Celui de Caméic s'applique si l'annulation est due à quatre causes : accident, maladie, décès ou indisponibilité des locaux. Par exemple, la robe, la facture du traiteur et celle du photographe ne seront remboursées que si la mariée est hospitalisée.
Chez SPB (Destination mariage), l'assurance comporte deux parties : annulation report et responsabilité civile d'organisateur de la fête. C'est dans ce cadre que seront remboursés la robe de la mariée si elle n'est pas livrée à temps, le vol des alliances ou le bris d'un vitrail du château où avait lieu la réception par un enfant qui jouait au ballon.
Le prix de ces assurances, dont la souscription intervient d'un an à un mois avant la date de la cérémonie, est proportionnel au budget du mariage. Ainsi, pour une somme de 30 000 euros, il en coûtera 434 euros pour Arias (Caméic) et 849 euros pour Destination mariage (SPB).
Pour les cérémonies qui ont lieu en été, il faudra compter de 1 % à 3,5 % de plus pour l'option "plein air", calculée selon le lieu et la période (par exemple, 1 % pour un mariage en Corse, début juin). Il existe aussi des majorations pour mariages atypiques, en bateau ou avec un grand feu d'artifice.
Il arrive que soient garantis les complications de grossesse de la promise (Caméic) ou le licenciement économique d'un des fiancés trois mois avant le mariage (SPB). Mais le refus d'un des partenaires de convoler à la dernière minute ne sera couvert en aucun cas. http://www.cameic.com/ http://www.destinationmariage.fr/ Michaëla Bobasch - Le Monde -

Groupama invente l'assurance " anti-coup dur " budgétaire

Moyennant une prime mensuelle de 19 euros, l'assureur offre une couverture pour faire face à la perte de revenus occasionnée par le chômage, l'arrêt maladie ou le non-versement de la pension alimentaire.

Les sondages le prouvent, la problématique du pouvoir d'achat est passée au premier rang des préoccupations des Français. Groupama a donc décidé de lancer l'assurance " anti-coup dur " budgétaire, une première en France. " Cela s'inscrit de façon logique dans l'inflexion donnée par le groupe depuis un an : faire référence sur le marché de l'assurance des particuliers, dit Thierry Martel, directeur général assurance individuelle de Groupama. Un sondage Ifop est venu confirmer l'appétit des Français pour une solution d'assurance privée visant à sécuriser leur budget. Pas moins de 58 % des personnes interrogées se sentent insuffisamment protégées en cas de coup dur. Et 55 % d'entre elles souscriraient à une assurance individuelle, si elle existait, pour faire face à la perte de revenus occasionnée par le chômage, l'arrêt-maladie longue durée ou le non-versement de la pension alimentaire en cas de divorce. D'où l'idée de Groupama de permettre, avec " un produit simple et accessible ", la couverture du revenu dans ces trois cas, regroupés dans un seul package.
Une " cible large " Moyennant une prime mensuelle de 19 euros, le souscripteur, qui devra être salarié en CDI et âgé de 18 ans à 45 ans, pourra recevoir jusqu'à 1.500 euros par mois pendant six mois au maximum si la perte de revenus dépasse 5 %. La couverture intègre des services de protection juridique, d'assistance et d'information. Un délai de carence de six mois après la souscription est prévu et la garantie intervient en complément du montant des allocations ou de la pension. " Nous ne nous plaçons pas dans une démarche d'assistanat ou de substitution des régimes sociaux de base mais de soutien pour aider à rebondir ", dit Thierry Martel.
Groupama vise une " cible large " puisque 6 millions de personnes sont potentiellement concernées. L'assureur explique avoir calibré son produit de façon à couvrir " 100 % des revenus pour 90 % des salariés " (90 % des salariés en France gagnent moins de 3,2 Smic par mois, soit environ 3.000 euros net). Quant à l'accompagnement financier, sa durée de six mois correspond au fait que le chômage dure en moyenne neuf mois et que les Assedic interviennent après un délai de carence. Groupama, qui ne communique pas d'objectif chiffré, se donne jusqu'à la fin de l'année pour voir si le produit remporte l'adhésion des clients et si le réseau se l'approprie. " Il sera réservé d'abord à nos conseillers en agence car il est important de bien analyser la situation du client en amont ", explique Anne Chatain, directeur du développement vie individuelle de Groupama.
Implicitement, l'assureur fait le pari que Groupama Renfort connaîtra le même succès que la GAV (garantie des accidents de la vie) quand elle a été généralisée, en 2000, après avoir été inventée en 1976 par la Macif.
A lire en complément dans la rubrique "Finances personnelles" :
Source : Les Echos