Panorama des placements sûrs et rémunérateurs pour se protéger contre la crise.
Ce n'est certes pas glorieux mais comment éluder la statistique ! Ces trois dernières années, pour sauvegarder ses avoirs, mieux valait faire simple. Foin d'analyse financière, il suffisait d'aller directement sur le Livret A ou sur les sicav monétaires. Sur la période arrêtée à la mi-septembre, la performance de ces dernières a été plus de quatre fois supérieure à celle des actions : 10,8 % contre 2,6 % pour l'indice Dow Jones des actions européennes. Sur un an, la démonstration est encore plus parlante : d'un côté, un gain de 3,7 % ; de l'autre, une perte de 19,8 %.Certes, la période observée est tout sauf banale et l'honnêteté commande de rappeler que, par le passé, les actions sur la durée sont toujours arrivées en tête des placements les plus rémunérateurs. Mais, en ces temps de débâcle sur les marchés, la fameuse phrase de Keynes résonne cruellement - " Le long terme ? c'est quand on sera tous morts ! "
Et puis, comment ne pas se rappeler aussi le fameux dicton boursier, selon lequel " on n'arrête pas un couteau qui tombe " ! Depuis plus d'un an, les cours de certains titres ont dégringolé si bas qu'à ce prix-là un doublement de leur valorisation est hautement probable. Il conviendrait donc d'effectuer des emplettes. Sauf que, dans les faits, rien ne presse ! Puisque, chaque semaine, les cours proposés sont encore plus avantageux que huit jours plus tôt.
Et puis, tout le monde n'a pas les moyens d'être acheteur. Même quand on dispose des liquidités nécessaires, encore faut-il pouvoir se permettre de les consacrer à des investissements hautement aléatoires. En cette période aussi troublée, comment décemment conseiller à une personne qui vient de percevoir ses indemnités de licenciement, ou de toucher le produit de la vente de son logement, de placer ses avoirs en Bourse ?
Aversion au risque et suspicion
Pour ces gens-là, la prise de risque est interdite. Leur urgence est de trouver un refuge d'attente. Il en existe de plusieurs sortes. Mais, attention, tous ne se valent pas. Sous le même vocable, le bien côtoie le mal. On l'a bien vu récemment avec les sicav monétaires. Certains gérants avaient pactisé avec le diable. Pour améliorer leurs performances, ils avaient acheté des produits hautement toxiques. La crise du " subprime " a provoqué l'effondrement de leurs échafaudages. Mais du même coup, elle a enseveli l'argent des épargnants. Comment s'étonner ensuite que ces derniers se méfient ! L'aversion au risque est à son comble, notent les spécialistes des marchés. Mais cette expression bien connue camoufle une réalité inédite. Car voici maintenant que la suspicion incrimine moins désormais les produits que les établissements qui les émettent... Pourtant, quand l'épargne ne va nulle part, il faut bien qu'elle se trouve quelque part. D'autant qu'il existe des solutions sûres et rémunératrices. Il devient primordial de les passer en revue. C'est l'objet de ce dossier. Retrouvez tous nos articles ci-dessous.Lire la suite de l'article
Source : Les Echos
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