Le Crédit Agricole lance une assurance-vie pour les mineurs


La banque verte lance une offre d'épargne à destination des moins de 18 ans. Sont couplés une assurance-vie et un contrat de prévoyance en cas de décès des donateurs, de sorte que, quoiqu'il arrive, l'assurance-vie continue d'être alimentée jusqu'à la majorité de l'enfant.  

Le Crédit Agricole peaufine son offre à destination des jeunes. Les établissements bancaires les plus présents sur ce segment de clientèle sont pour l'heure, et sans surprise, ceux qui commercialisent le Livret A, à savoir la Caisse d'Épargne avec une part de marché de 26% et La banque Postale (16%). Avec 13% de part de marché sur les moins de 18 ans, le Crédit Agricole devance cependant le Crédit Mutuel (12%), pourtant distributeur du Livret Bleu, l'équivalent maison du Livret A. La banque verte veut aller plus loin.

Le Crédit Agricole commercialise déjà un Livret Jeune, baptisé Mosaïque, au taux de 4,75% net. "Il s'agit là d'une épargne liquide qui sert avant tout à gérer l'argent de poche, explique Michel Gahinet, directeur commercial de Prédica, la compagnie d'assurance vie du Crédit Agricole. La nouvelle offre d'épargne-assurance à destination des mineurs est complémentaire au Livret jeune : elle vise le plus long terme, avec la constitution d'une épargne pour l'avenir". Cette assurance-vie d'un nouveau genre, baptisée "Vers l'Avenir", est disponible depuis le 6 novembre. A terme, 40.000 collaborateurs de la banque devraient la commercialiser, "l'objectif étant d'engranger 100.000 contrats d'ici à la fin 2009, avec une collecte de l'ordre de 50 millions d'euros la première année", selon Michel Gahinet.

Une offre ingénieuse qui garantit les versements réguliers sur le contratL'offre est assez originale sur le marché. Le contrat d'assurance-vie fonctionne normalement, avec des versements réguliers, possibles dès 20 euros. Le rendement pour l'épargne placée avant le 31 décembre 2009 est garanti à 4,5% nets de frais de gestion. L'originalité tient au couplage avec un contrat de prévoyance, qui permet en cas de décès du donateur (les parents ou les grands-parents) au contrat d'aller jusqu'au bout. En clair, si le père s'était engagé à verser 20 euros par mois sur le contrat de son jeune fils et qu'il décède, la banque poursuit les versements à sa place jusqu'aux 18 ans du jeune, dans la limite de 15.000 euros. La somme, le capital décès, est cependant versée en bloc, en une seule fois sur l'assurance-vie (pas tous les mois). Une offre qui permet donc d'être sûr que sa descendance reçoit un capital minimal à sa majorité.

La formule "Vers l'Avenir" en détail :
Le contrat d'assurance-vie. Type de contrat : assurance-vie multisupport couplée à un contrat de prévoyance (en cas de décès des parents ou grands-parent). Montant minimum des versements : 20 euros par mois. Frais sur versements : dégressifs de 3% à 2% (-0,10% par an). Frais de gestion : 0,85% sur le support en unités de compte et 0,70% sur le support en euro. Frais d'arbitrage entre les supports : 0,50% du montant transféré. Formules d'investissement : Avenir Sécurité (100% euro) et Avenir Guidé (75% euro et 25% unités de compte). Une 3ème formule, Avenir majeur est proposée à la majorité de l'enfant.
Le contrat de prévoyance en cas de décès du donateur. Adhésion possible entre 18 et 69 ans inclus, sans sélection médicale. Cotisation à partir de 1,5 euro par mois pour 20 euros de versements réguliers sur le contrat d'assurance-vie (cotisation fixe pendant toute la durée du contrat). Capital versé directement sur le contrat d'assurance-vie de l'enfant (maximum 15.000 euros) en cas de décès des parents ou des grands-parents.

Attention, "ce contrat n'a pas vocation à accueillir les donations à destination des petits-enfants", qui sont généralement de plus grosses sommes. Pour réaliser ces montages, le Crédit Agricole dispose de la palette classique des contrats d'assurance-vie. Les sommes qui sont versées sur "Vers l'avenir" doivent être des "présents d'usage" (un transfert de somme d'argent qui n'est pas assimilé à une donation et qui s'opère donc sans déclaration fiscale, ni taxation).

Source : Les Echos -Mireille Weinberg -

http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

2 commentaires:

  1. Bonjour,

    C'est une bonne initiative du crédit agricole.

    Franck.

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  2. Même si l'enfant bénéficie déjà de ces deux avantages, il aura encore besoin d'une assurance santé afin d'être couvert en cas de problèmes de santé. Il est possible de l'affilier à la complémentaire santé de son donateur dans certains cas

    Murielle de http://www.mutuelles.org/

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