Le groupe Banque populaire et BNP Paribas lancent de nouvelles offres pour répondre au désir d'autonomie des jeunes.
Régler chez les commerçants comme un grand, avec une vraie carte de paiement ? C'est un désir que les enfants caressent de plus en plus jeunes. Jusqu'à présent, ils devaient en général patienter jusqu'à 16 ans pour pouvoir ouvrir un vrai compte-courant et avoir droit à cette fameuse carte de paiement. Entre 12 et 16 ans, les banques leur proposaient plutôt un Livret jeune, bien rémunéré, mais assorti d'une simple carte de retrait. Celle-ci permettait seulement de retirer des espèces aux distributeurs.
Certains établissements imaginent aujourd'hui des solutions mieux adaptées aux nouvelles attentes de ces jeunes clients. Le groupe Banque populaire a par exemple annoncé cette semaine le lancement progressif dans les régions de la carte «budJ ». Le concept est inédit. Dès 12 ans, l'enfant se voit proposer un compte-courant (sans chéquier), sur lequel ses parents versent l'argent de poche. Il dispose en même temps d'une carte de paiement, à autorisation systématique (avec elle, il ne peut pas dépenser plus que le solde disponible sur son compte). À la fin du mois, s'il reste de l'argent sur le compte, il est automatiquement viré sur le Livret jeune. Le tout accompagné d'un programme pédagogique concocté par la banque pour initier l'enfant à la gestion de son compte et de l'épargne. La carte «budJ» peut accompagner l'adolescent jusqu'à ses 18 ans.
Coût de 16 à 24 euros par an
BNP Paribas, elle, a choisi une autre approche : offrir aux 12-17 ans une vraie carte de paiement, mais prépayée : la carte «Jump». Inutile, dans ce cas, d'ouvrir un compte bancaire. Les parents créditent simplement le «compte carte» du montant de leur choix (via Internet ou par prélèvement automatique par exemple), chaque fois qu'ils le souhaitent. L'enfant ne peut retirer des espèces ou payer avec la carte que si la somme créditée sur ce compte est suffisante. Pas de risque, là non plus, de dérapage budgétaire. En prime, cette carte, «cobrandée» avec Orange, donne droit chez cet opérateur à des avantages particuliers.
Conçues pour séduire les enfants et rassurer les parents, ces nouvelles cartes ont quand même un inconvénient : elles sont payantes (16 euros par an pour la carte «Jump», 24 euros environ pour la carte «budJ»). Alors que pour un Livret jeune et une carte de retrait, il n'y a dans la plupart des banques, rien à débourser.
Source : http://www.lefigaro.fr/
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