Assurance automobile : les innovations se multiplient

Les assureurs jouent sur l'étendue des garanties, sur la durée du bonus ou sur l'incitation à mieux utiliser les véhicules. Ils recourent aussi aux nouvelles technologies embarquées, pour proposer des services d'assistance ou moduler les tarifs.
Les assureurs ne manquent pas d'idées nouvelles pour séduire les automobilistes. Parfois même en les incitant à limiter l'utilisation de leur véhicule... Pour gagner de nouveaux clients sur un marché de l'assurance auto qui ne progresse plus guère que de 1 % chaque année, les compagnies rivalisent en effet d'innovations, qui vont de la simple astuce marketing à l'utilisation de nouveaux dispositifs technologiques. Elles font preuve de créativité sur le plan des tarifs, en proposant des boni supplémentaires aux meilleurs conducteurs, comme sur le plan des prestations, en offrant de nouveaux services d'assistance. En attendant l'arrivée des contrat à l'usage, ou " pay-as-you drive ", qui pourraient profondément rénover le paysage de l'assurance auto.
Cette année, les assureurs ont mis un coup d'arrêt aux baisses tarifaires générales accordées depuis 2003 grâce à la diminution du nombre d'accidents de la route. Mais, pour conserver leurs meilleurs clients, ils poussent plus loin les limites du bonus en inventant le bonus " à vie " (MAAF), le bonus acquis plus rapidement (MMA), le " super-bonus " (Matmut)...
Vers le " pay-as-you-drive " ? Depuis quelque temps, des ristournes supplémentaires sont aussi proposées aux automobilistes " propres " ou " vertueux ". GMF offre ainsi 10 % de réduction à tous les détenteurs d'abonnement annuel de transports en commun. Dans la même veine, La Parisienne Assurance promet d'importantes réductions tarifaires à condition que le véhicule assuré soit faiblement émetteur de CO2 et prend en charge l'abonnent annuel au système de vélo en libre-service Vélib'.
Autre moyen d'attirer des clients : le développement de nouveaux services d'assistance en tirant parti des avancées technologiques. Macif et Maif se sont ainsi alliés pour lancer à partir du mois de mai un système de " géosécurisation ", en partenariat avec Inter Mutuelles Assistance. Grâce à un écran GPS tactile et une commande audio installés dans leur voiture, les automobilistes peuvent réaliser des appels d'urgence, être localisés en cas de panne, mettre leur véhicule sous surveillance,déclencher à distance un signal de géolocalisation en cas de vol et prévenir les forces de l'ordre... L'installation coûte 100 euros, auxquels s'ajoutent 20 euros par mois environ pour l'abonnement. Les deux mutuelles ambitionnent d'équiper 300.000 voitures d'ici à 2012.
Cette offre préfigure peut-être une nouvelle étape dans l'assurance automobile, l'arrivée du " pay-as-you-drive ", qui a déjà conquis plusieurs voisins européens. Elle consiste à installer dans les véhicules un GPS et une boîte noire recueillant toute une série de données afin de personnaliser davantage le contrat d'assurance, les tarifs et les services associés. Compte tenu des contraintes en termes de protection des libertés publiques et du coût de telles technologies, certains assureurs croient peu à une large diffusion de ce type de système. D'autres y sont plus favorables, à l'instar d'AXA qui a lancé une expérimentation de télématique embarquée pour les flottes d'entreprise. Groupama teste de son côté trois dispositifs de technologies embarquées depuis février et serait prêt à lancer une offre commerciale à l'automne prochain.
Source : Les Echos

Le «pay as you drive» révolutionne l'assurance-auto

Ces assurances calculées selon l'utilisation réelle de la voiture arrivent en France. Le courtier Solly Azar devrait lancer en mai un contrat. Comment réduire le coût de son assurance-automobile lorsqu'on est un jeune conducteur inexpérimenté ? En ne payant que pour l'utilisation réelle de sa voiture, ce que les Anglo-Saxons appellent le «pay as you drive» (payez «comme» vous conduisez). Le courtier Solly Azar s'apprête à lancer le premier contrat de cette nature pour les particuliers. Il proposera un rabais à ceux qui embarqueront dans leur voiture une boîte noire. Elle enregistrera diverses informations, comme le kilométrage. Une petite révolution en France. L'offre de Solly Azar sera réservée aux moins de 25 ans, ceux qui paient leur assurance au prix fort. «Parce qu'ils ont un taux de sinistralité supérieur à la moyenne, ils paient 1 200 euros de prime par an en moyenne», justifie Gilles Gosson, directeur marketing et technique chez Solly Azar, qui estime que le jeune pourra réaliser 40 à 45 % d'économie par an. Prise en charge jusqu'à minuitLe contrat s'inspire des forfaits de téléphonie mobile : le conducteur n'est assuré que pour 1 000 kilomètres par mois. S'il roule plus, il doit payer 0,30 euro (TTC) par kilomètre supplémentaire (au-delà d'une franchise annuelle de 500 kilomètres). Mais s'il utilise peu sa voiture un mois donné, il ne pourra pas reporter les kilomètres non «consommés» au mois suivant. Autre contrainte qui risque de surprendre : l'assuré n'est couvert que jusqu'à minuit. S'il veut conduire entre minuit et six heures du matin, il devra payer 20 euros (TTC) par nuit. «Il s'agit d'un dispositif de prévention, parce que 40 % des accidents impliquant des jeunes ont lieu au retour des boîtes de nuit», explique Gilles Gosson. Côté technologie, un boîtier intégrant un récepteur GPS et une puce téléphonique développés par la société Cobra sera installé dans chaque véhicule. Il permettra de contrôler les kilomètres parcourus et les sorties nocturnes. Son coût est inclus dans la prime, mais pas son installation (49 euros). Les informations seront ensuite «remontées» tous les jours au courtier grâce au réseau de Bouygues Telecom. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) qui avait stoppé la Maaf, il y a un peu plus de deux ans, arguant que la mutuelle voulait collecter trop d'informations (savoir à tout moment où se trouvait l'assuré et contrôler ses dépassements de vitesse…) examine en ce moment le contrat de Solly Azar. «Le dossier est toujours en cours d'instruction. Mais cette offre ne comporte pas les éléments qui avaient motivé notre opposition à l'offre de la Maaf», explique Sophie Nerbonne, directrice adjointe des affaires juridiques à la Cnil. Des offres concurrentes devraient bientôt fleurir. «Nous avons été approchés par tous les grands assureurs de la place», confirme Sophie Nerbonne. Aviva a déjà fait savoir qu'il lancerait un contrat à la rentrée prochaine et Axa le teste depuis plusieurs mois auprès des flottes d'entreprise. Source : Le figaro

Services à la personne : questions/réponses

A propos des services à la personne

1. Quelles sont les activités de services à la personne ?

2. Que recouvre la prestation dite « hommes/femmes toutes mains » ?

3. Que recouvre l’activité d’assistance informatique et Internet à domicile ?

4. Le ramonage de la maison fait-il partie des services à la personne ?

5. Le métier d’écrivain-biographe fait-il partie des services à la personne ?

6. Les cours de gym à domicile font-ils partie des services à la personne ?

Les avantages des services à la personne

7. Quels sont les avantages fiscaux pour les particuliers ?

8. Sur quelles sommes porte le crédit ou la réduction d’impôt ?

9. Toutes les activités ouvrent-elles le même droit à réduction d’impôts ?

Je suis particulier employeur

10. Quelles différences entre les entreprises prestataires, mandataires et l'emploi direct ?

11. De quelle couverture sociale mon salarié bénéficie-t-il ?

12. Quelle convention collective appliquer ?

13. Arrêt maladie et remplacement d'un salarié

14. Paiement du salarié les jours fériés

15. Qu'est-ce que la réduction de 15 points ?

16. A quel moment la réduction de 15 points s'applique-t-elle ?

17. Je bénéficie déjà d'une exonération des cotisations. Puis-je bénéficier de la réduction de 15 points ?

Je suis client d'un organisme agréé

18. Où se procurer la liste des organismes agréés ?

19. L’entreprise prestataire doit-elle être agréée services à la personne pour que je bénéficie de la réduction d’impôt ?

20. Existe-t-il un service contrôlant l’information donnée aux consommateurs par les organismes de services à la personne ?

Les enseignes nationales

21. Quel est le rôle des enseignes de services à la personne ?

22. Les enseignes mettent-elles en relation les particuliers et les intervenants ?

23. Quel contrôle est effectué pour évaluer la qualité des services rendus par les enseignes ?

24. Quelles enseignes existent déjà ?

Qualité

25. Qui vous garantit la qualité du service ?

26. Qu'apportent les certifications de services en plus de l'agrément qualité ?

Source : servicesalapersonne.gouv.fr