Les banques françaises assurent que les petits épargnants ne sont pas exposés au risque grec

Sur les marchés, la crise grecque a parfois des allures de "déjà-vu". Comme en 2008, lors de l'épisode des "subprimes", ces crédits hypothécaires américains à haut risque venus se nicher dans les comptes des banques, les établissements financiers sont aujourd'hui invités à faire la lumière sur leur exposition à la dette grecque, désormais considérée comme un crédit pourri par l'agence de notation Standard & Poor's.
La plupart des banques françaises ont livré au compte-gouttes le montant des dettes d'Etat grecques qu'elles détiennent. Bilan ? 5 milliards d'euros pour BNP Paribas, 3 milliards pour la Société générale, 1,4 milliard pour BPCE (dont 160 millions pour sa filiale Natixis) et 850 millions pour le Crédit agricole. Soit près de 10 milliards d'euros au total.
"Il y a des trous", constate néanmoins un analyste. Ces chiffres sont bien éloignés de ceux qui circulent sur le marché faisant état d'une exposition totale des banques françaises de l'ordre de 16 milliards d'euros à fin décembre 2009. Une différence qui, selon les autorités bancaires, s'expliquerait en partie par les ventes effectuées depuis le début de l'année. Voyant la crise s'amplifier, certains établissements se sont délestés d'une partie de leurs créances souveraines.
Il reste que la confusion règne. Les statitiques livrées par la Banque des règlements internationaux (BRI), en mêlant dettes publiques et dettes privées, débouchent sur une exposition globale de 53 milliards d'euros pour les banques françaises au 31 décembre 2009, ce qui les placent en tête du palmarès des pays, devant les établissements allemands (40-45 milliards d'euros).
Stress
"On donne des montants globaux qui mélangent tout et n'importe quoi ! Le risque de la dette souveraine n'a rien à voir avec celui des créances privées", dit un analyste du secteur bancaire. Certes, poursuit-il, "les banques sont au coeur de cette crise, mais donner des chiffres aussi hétérogènes contribuent à rajouter du stress sur le marché".
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