Les nouveaux atouts des produits d'épargne retraite

Promulguée le 10 novembre, la loi sur les retraites intègre des aménagements pour les différents dispositifs d'épargne retraite. Cela devrait les rendre plus attractifs. Revue de détail.

 Si l'essentiel des débats autour de la réforme des retraites s'est cristallisé autour du régime par répartition et du départ à 62 ans, le gouvernement n'a pas fait totalement l'impasse sur les produits de retraite par capitalisation. Plusieurs articles de la Loi mentionnent ainsi le plan d'épargne retraite collectif (Perco), le plan d'épargne retraite populaire (Perp), ou encore des produits d'assurance retraite comme le plan d'épargne retraite entreprise (Pere), l'article 39 (les fameuses retraites chapeaux) et l'article 83.
Davantage qu'une réforme, il s'agit avant tout d'une simplification de ces produits, afin de les rendre plus souples, et donc plus attractifs (voir illustration pour comprendre les spécificités de chacun). A titre d'exemple, les salariés pourront désormais effectuer des versements volontaires individuels dans tous les produits d'épargne d'entreprise.
Une nécessité compte tenu de la baisse programmée des taux des futures pensions. « Les salariés ont besoin de faire le plein de tous les dispositifs disponibles dans leur entreprise. Cela est d'autant plus important pour les hauts revenus dont les taux de remplacement seront les plus bas », indique Gilles Favier, Responsable Marketing de BNPP Epargne & Retraite Entreprises. Ces dispositifs collectifs et individuels, mis à la disposition des salariés par les entreprises, bénéficient d'une défiscalisation attractive sur les versements, contrairement à l'assurance-vie (lire l'interview).
Baisse des futures pensions
La prise de conscience des salariés en la matière est d'ailleurs assez nette. Le dernier baromètre du « Club de l'épargne salariale » rapporte que 82 % des personnes interrogées considèrent que le montant de leurs pensions ne suffira pas à leur assurer un train de vie confortable une fois à la retraite. L'enquête montre également un décalage important en moyenne entre le revenu anticipé (soit 61 % du dernier salaire perçu avant la retraite) et le revenu jugé nécessaire (84 % du dernier salaire). Pourtant 4 salariés sur 10 n'épargnent pas pour leur retraite, faute de revenu suffisant ou d'un accès à une épargne d'entreprise.
Le pourcentage de salariés qui bénéficient d'un dispositif dédié à la retraite chez leur employeur reste, de fait, très faible. Si l'épargne d'entreprise est fréquente au sein des grosses sociétés, les petites et moyennes entreprises (PME) et les très petites entreprises (TPE) sont très faiblement équipées. Ainsi 2 salariés sur 3 n'ont toujours pas accès à un Perco, un PEE, un article 83 ou encore à un régime à cotisation défini.
Un problème dont le législateur a conscience puisque, désormais, un Perco ou un article 83 devra être mis en place pour tous les salariés dès lors que le chef d'entreprise adhère à une retraite chapeau ! Il y a quelques années, l'ouverture de la participation et de l'intéressement aux mandataires sociaux avait dynamisé la mise en place de PEE et de Perco dans les TPE. Cette réforme aura-t-elle le même impact ? Oui, à condition de s'y retrouver dans le maquis des produits retraite. Nous avons décortiqué les changements introduits par la réforme, et mis en avant les avantages que l'on peut en retirer.
Les 4 principales réformes

1 - Une sortie partielle en capital deviendra possible sur le Perp
Plusieurs aménagements ont été adoptés concernant le Perp (Plan d'épargne retraite populaire), un produit lancé en 2003 lors de la réforme Fillon et qui n'a jamais véritablement rencontré le succès. Ils portent à la fois sur la sortie, et sur l'information dispensée aux épargnants.
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Livrets d’épargne en ligne : Un guide pour mieux choisir

Les livrets au banc d’essai est un site destiné à expliquer aux particuliers comment fonctionnent les livrets d’épargne en ligne. Ces super livrets sont, aujourd’hui, au cœur d’une concurrence agressive que se mènent les banques en ligne. Cela prend généralement la forme de taux promotionnels à l’ouverture du livret en ligne.
Les livrets au banc d’essai est un test comparatif des livrets en ligne grandeur nature. C’est-à-dire que l’équipe rédactionnelle du site a souscrit à ces différents comptes d’épargne en ligne afin de retranscrire au mieux les forces et les faiblesses de chacun des livrets proposés par les banques en ligne.
Depuis la facilité et la rapidité avec lesquelles on peut ouvrir un livret en ligne jusqu’aux qualités ergonomiques de l’interface de gestion de chacun des acteurs testés, nous prenons soin de décrire chaque étape et de les annoter. Il s’agit bien ici de dresser à la fois un tableau comparatif global des livrets en ligne disponibles sur le marché, mais également de créer des guides pour les internautes qui franchissent le pas de l’épargne en ligne.
Au cours de cette première série de livrets testés, retrouvez les descriptions et analyses des Livrets BforBank, Compte Épargne Direct HSBC, Livret + Fortuneo, Livret Épargne Orange ING et du Livret d’épargne monabanq.

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BNP Paribas : du nouveau sur mobile

BNP Paribas annonce être la première banque en France à proposer un accès aux comptes entreprises et professionnels depuis un mobile.

"Cette nouvelle innovation fait partie intégrante du programme accélérateur sur Internet et le mobile que BNP Paribas a lancé, début 2009, afin de devenir le leader de la banque en ligne d'ici 2012", explique le Groupe.

BNP Paribas indique donc être la 1ère banque en France à proposer à sa clientèle Entreprises l'accès gratuit aux comptes depuis un mobile - m.entreprises.bnpparibas.fr

Depuis son téléphone portable, le client peut à présent : consulter ses comptes (courant, titre, épargne et dépôt à terme) ou rechercher des opérations, contacter sa banque et le service d'assistance technique, et accéder directement à une sélection de comptes favoris.

"Désormais, les dirige ants d'entreprises et les trésoriers peuvent suivre en temps réel l'évolution de tous leurs comptes en situation de mobilité", ajoute le Groupe.

Ce site mobile est adapté aux 4 principaux terminaux détenus par les entreprises : Blackberry Bold 9000, iPhone, HTC HD2 (Windows phone), HTC Hero (Android). Cette liste de mobiles a vocation à s'enrichir au fil des mois.

BNP Paribas a également mis en place un site Internet, accessible depuis entreprises.bnpparibas.fr, qui est dédié à la présentation de ce nouveau service d'e-banking.

Le site BNPPARIBAS.NET est également accessible pour les clients professionnels depuis mobile via leur iPhone, Android ou Smartphone - mobile.bnpparibas.net/entrepros.

Cette nouvelle version du site pour mobile permet aux clients professionnels de : consulter leurs comptes, leurs relevés et l'historique de leurs opérations, réaliser des virements, accéder à la Bourse, faire des simulations de crédit immobilier et consommation à titre privé, trouver une agence BNP Paribas, prendre rendez-vous avec un conseiller, et trouver les distributeurs à l'étranger du réseau Global Alliance...

Les banques partenaires sont : Bank of America (Etats-Unis), Barclays (Royaume-Uni, Espagne, Portugal, certains pays d'Afrique, Ile Maurice), Deutsche Bank (Allemagne, Italie, Espagne, Pologne, Inde), Scotiabank (Canada, Mexique, Chili, Pérou, Guyane, Caraïbes), Westpac (Australie, Nouvelle-Zélande, Océanie), Ukrsibbank (Ukraine).

(C)  Finance  Plus
Source : http://bourse.challenges.fr http://banques-assurances.blogspot.com Pour nous faire parvenir une information : contact@ikwpr.com

Quand les internautes financent des entreprises

Le "crowdfunding", ou financement participatif ouvert aux particuliers, se développe dans le monde de l’entreprise, mais doit encore faire ses preuves
En ce mois d’octobre, l’institut de beauté toulousain « Poudres de fée » a fait appel à un crédit un peu spécial. Afin de récolter les 6 000 € dont l’entreprise a besoin pour combler ses besoins de trésorerie, sa créatrice est passée par Friendsclear.com. Ce site d’un nouveau genre permet aux entrepreneurs de lever des fonds grâce au crowdfunding, un système de financement participatif via Internet.
Ce modèle d’investissement, déjà connu en France dans les milieux artistiques, a fait son entrée dans le monde de l’entreprise il y a environ deux ans. Qu’elles soient naissantes, en développement ou confirmées, différentes formules sont proposées aux internautes disposés à casser leurs tirelires.
L’un des pionniers dans ce secteur, Wiseed.fr, propose de devenir actionnaire de start-up innovantes en phase de démarrage à partir de 100 €, puis de bénéficier à long terme des dividendes de celles-ci. De son côté, Friendsclear permet aux entrepreneurs de contracter, sur trois ans, un crédit auprès des internautes, qui reçoivent des intérêts à hauteur de 4,5 % de la somme avancée.

"Les professionnels passent à côté d’idées intéressantes"

Deux manières différentes de rentabiliser son épargne, mais qui visent un but commun : soutenir des initiatives atypiques ou innovantes qui n’ont pas forcément eu la chance d’être financées par un établissement bancaire classique.

« Les professionnels de l’investissement passent souvent à côté d’idées intéressantes, explique Thierry Merquiol, fondateur de Wiseed.fr. Nous partons du principe que la foule dit juste. Les projets que nous sélectionnons doivent néanmoins contribuer à l’amélioration de la qualité de vie et à la création d’emplois. »

Si le concept du crowdfunding est en marche, c’est aussi dû à un changement dans le comportement des particuliers à l’égard de leur épargne. « Les gens veulent savoir où va exactement leur argent, mais aussi pouvoir s’impliquer dans une initiative économique locale », précise Jean-Christophe Capelli, président de Friendsclear.

12 start-up ont vu le jour grâce au crowdfunding

Depuis sa création en avril 2008, le site de Thierry Merquiol a déjà permis à douze start-up spécialisées dans la recherche ou les biotechnologies de voir le jour. Le montant de l’investissement moyen effectué par chaque internaute est passé de 450 au début à 750 € aujourd’hui. Sur Friendsclear, c’est plus de 10 000 € que chaque prêteur réparti en moyenne sur les différents projets de son choix.

Des résultats encourageants, mais qui ne suffisent pourtant pas encore à faire vivre leurs créateurs. « Généralement, ces plates-formes se rémunèrent par une petite commission qu’elles prélèvent sur les fonds empruntés, ce qui ne leur permet pas encore de rentrer dans leurs frais, explique Malik Goulamhoussen, spécialiste de la finance et auteur du blog Crowdfunding.fr. De plus, elles doivent compter avec une législation encore très figée en matière de levée de fonds en France, une activité qui reste contrôlée par les banques. »

Conscients de ces obstacles, les fondateurs de Wiseed ou de Friendsclear restent pourtant très optimistes quant à l’avenir. « Il faut au moins cinq ans pour qu’une entreprise soit efficace. Nous vivons encore sur nos fonds propres mais espérons devenir rentables en 2012-2013 », prévoit Thierry Merquiol.
Evelyne ORMAN
Source : http://www.la-croix.com
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Amaguiz, l’assureur low cost nouvelle génération, étend son offre avec une assurance Prévoyance Accidents.

- Une offre bâtie en partant de l’écoute des clients
- Deux formules - individuelle ou familiale - avec des garanties complètes en cas d’accidents graves de la vie privée, professionnelle ou scolaire
- Une sécurité financière pour maintenir le niveau de vie
- Des solutions concrètes d’assistance pour faciliter le quotidien
- Une offre très compétitive à 6,90 €/ mois ou 14,90 €/mois suivant la formule

L’assurance Prévoyance Accidents d’amaguiz est construite à partir des besoins des clients.
A l’instar des offres automobile et habitation d’amaguiz, l’assurance Prévoyance Accidents a été bâtie à partir des besoins exprimés des clients. Les consommateurs souhaitent en effet bénéficier d’une offre simple, claire et très couvrante en cas d’accident grave. Cette nouvelle offre permet à amaguiz d’offrir une gamme plus complète à ses clients.

Deux formules pour s’adapter à chacun, à un tarif très compétitif.
L’assurance Prévoyance Accidents d’amaguiz se décline en 2 formules, Solo pour une personne à 6,90 € /mois et Famille à 14,90 € /mois. Elle permet ainsi de s’adapter aux besoins de chacun.

Une offre très complète pour tous les accidents de la vie.
Elle permet de bénéficier d’une protection pour tous les accidents graves de la vie privée, professionnelle et scolaire : chutes, blessures, brûlures, accidents survenus en pratiquant un sport ou lors des loisirs, accident du travail, accident de la circulation (en tant que piéton, à vélo, en rollers, ou passager d’une voiture ou d’un deux-roues)…
Une sécurité financière pour maintenir son niveau de vie.
Elle offre une sécurité financière en cas d’accident grave entraînant une réduction temporaire ou définitive des revenus professionnels (suite à une incapacité temporaire totale, une invalidité ou un décès) jusqu’à 1 million d’euros. En cas de handicap ou d’incapacité temporaire totale, l’assurance intervient en complément des autres assurances pour maintenir les revenus jusqu’à 80 % du salaire net jusqu’à la retraite de l’assuré. En cas de décès, elle aide financièrement les proches (enfants et conjoint) en maintenant 60 % du salaire net.
Des solutions concrètes pour faciliter le quotidien et celui de sa famille.
L’assurance prend en charge les frais médicaux (prothèse, fauteuil roulant…) restant à la charge de l’assuré et de sa famille et une assistance à domicile au quotidien étendue et concrète (repas, ménage, garde d’enfants, soutien scolaire, aide au retour à l’emploi…). De plus, en cas d’invalidité, l’offre prend en charge l’aménagement du logement et de la voiture pour favoriser le retour à l’autonomie. Cet élément constitue aujourd’hui l’une des attentes majeures des consommateurs en matière d’assurance.

À propos d’amaguiz (www.amaguiz.com)
Amaguiz est un assureur nouvelle génération, sur Internet, créé à partir de l’écoute des consommateurs. Depuis le 1er juillet 2008, l’assurance auto d’amaguiz.com offre au plus grand nombre la possibilité de s’assurer au kilomètre parcouru, à moindre coût. Innovation et simplicité caractérisent cette nouvelle offre. Amaguiz.com, c’est aussi une assurance 100% liberté avec une souscription en ligne, une résiliation possible à tout moment, une assurance 100 % proximité avec l’attribution d’un conseiller personnel dès l’enregistrement d’un devis pour accompagner l’assuré et une assurance 100 % collaborative qui se construit avec les internautes. Depuis le 14 mai 2009, amaguiz propose une offre d’assurance habitation. Amaguiz emploie 100 collaborateurs. Fin juin 2010, amaguiz avait plus de 72 000 contrats en portefeuille. Amaguiz est une filiale de Groupama.

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Retraite: Epargner grâce à sa carte bancaire

INNOVATION - Une carte de paiement Mastercard déclenche une cotisation retraite à chaque paiement...

Dépenser plus pour épargner plus. C’est l’idée, tout ce qu’il y a de plus sérieux, de Futureo, qui a lancé ce lundi une carte de paiement avec laquelle chaque achat engendre un complément d’épargne retraite. En l’utilisant, les dépenses viennent alimenter, sur une base de 0,5%, un contrat d’assurance-vie orienté vers la constitution d’une épargne retraite. Ce pourcentage peut atteindre jusqu’à 20% chez les enseignes partenaires, qui y vont de leur poche pour remplir la cagnotte du client.
«Presque 500 sites web marchands, mais aussi des réseaux physiques de magasins, sur les principaux postes de dépenses courant », sont associés au projet, annonce Marc Baillet, président fondateur de Futureo. La chaîne de jouets Toys R Us, les brasseries Flo et Hippopotamus, ou encore rueducommerce.com sont les noms les plus connus. En moyenne, les entreprises partenaires reverseront 3 à 4% de ses achats au titulaire d’une carte Futureo.

«Le capital final peut atteindre 22.000 à 40.000 euros»

Pour Futureo, le groupe Generali, troisième assureur européen, a créé un contrat spécifique. Dès que 100 euros sont réunis sur la carte, le compte est créé et la machine se met en branle. L’argent n’a pas vocation à rester immobile et fera des petits de son côté. Aligné sur ceux du marché, le taux de rémunération est estimé autour de 4%. Mais tout l’intérêt de Futureo est d’épargner soi-même, en supplément.
La possibilité est offerte à l’utilisateur de stimuler son épargne en ajoutant de l’argent sur le contrat par des versements réguliers. A tout moment, s’il en ressent le besoin, le contractant peut retirer les fonds générés par le programme Futureo. L’idéal, pour cette forme d’épargne reste le long-terme. Sur une période de 25 à 30 ans, le capital final peut atteindre 22.000 à 40.000 euros, selon l’utilisation de la carte.

Des jeunes en cœur de cible

Les jeunes adultes, le coeur de cible de Futureo, y verront un apport sympathique à leur retraite future, tandis que les seniors apprécieront de pouvoir épargner pour un proche. Aucune catégorie d’âge n’est écartée. Futureo s’est fixé pour objectif d’atteindre les 600 000 adhérents en 5 ans.
A l’usage, Futureo, qui n’est ni banquier, ni assureur, joue la carte de la simplicité. Commandée en ligne, ou par téléphone, la nouvelle carte, une Mastercard, vient remplacer celle de l’établissement bancaire du client. Le compte courant n’est pas affecté. Bien entendu, tout ceci n’est pas sans avoir un prix. Il en coûtera 45 euros par an au propriétaire de la carte Futureo. Son créateur Marc Baillet nuance ce montant, équivalent, selon lui, à «la cotisation moyenne des cartes en France». Un moindre mal.
Romain Gouloumès
Source : http://www.20minutes.fr

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« Super-bonus » de 65% de la Matmut : vraiment une bonne affaire ?

Vous entendez les comiques, Chevalier et Laspalès, vous vanter tous les mérites de la Matmut. Et, depuis quelques jours, le « super-bonus » de cette fameuse Matmut. Il s’agit de pousser le bonus qui, normalement, est plafonné à 50% – de le pousser jusqu’à 65%.
Est-ce vraiment une bonne affaire ?
Ecoutez, 65 % de bonus, au lieu de 50%, ce ne peut être que positif.
Après, il faut relativiser : il faut voir sur la base de quel tarif initial cet avantage se greffe. Mais, au final, oui, j’ai vérifié : les 65% de bonus permettent, effectivement, de profiter de tarifs très concurrentiels. Pas les plus bas du marché. Mais, par rapport à la couverture de ces contrats d’assurance, c’est vraiment bien placé en tarif.
Comment accède-t-on à ce super-niveau de bonus ?
A partir du moment où vous en êtes au bonus maximal de 50%, au lieu de rester plafonné à cette valeur maxi, votre bonus continue d’évoluer positivement, de 3-4% par an. Ce qui fait que, au bout de 6 ans sans accident responsable, effectivement, vous en arrivez à ces 65% de bonus.
Ce qui est tout à fait singulier puisque, selon le Code des assurances qui définit toutes les règles de fonctionnement des assureurs en France – y compris le système du bonus-malus automobile – le bonus ne peut pas aller au-delà de 50%.
La Matmut est le premier assureur à proposer un tel avantage ?
Non. Plus ou moins « sous le manteau », certaines compagnies, déjà, avantageaient leurs assurés qui posaient le moins de problème, en allant au-delà des 50% réglementaires maximum du bonus. Mais il n’y avait que deux assureurs qui pratiquaient ce type d’avantage :
La Maaf, avec un principe de bonus « à vie ». C’est-à-dire que, si vous avez un bonus maxi de 50% depuis au moins 3 ans, il ne sera pas réduit, même si vous vous rendez responsable d’un accident.
Et puis surtout, vous avez la Macif qui, depuis très longtemps, offre à ses meilleurs conducteurs – à ceux qui ont déjà un bonus de 50% depuis des années, une réduction de leur prime d’assurance, qui va encore plus loin que ce que propose la Matmut, puisqu’elle atteint 30, voire 35% de plus dans certains cas. Donc, c’est encore plus avantageux qu’à la Matmut.
Donc, rien de bien nouveau, finalement, à la Matmut ?
L’offre de la Matmut n’est pas totalement inédite, ni unique. C’est juste la première fois qu’un assureur met en avant un « super-bonus » supérieur à 50%. C’est un avantage bien réel.
Ceci étant, la Maaf et la Macif récompensent aussi la bonne conduite de leur meilleurs conducteurs, soit en déplafonnant ce seuil maxi de 50% de bonus, soit en offrant d’autres avantages. Ensuite, cet avantage de la Matmut n’a rien de nouveau : puisque le « super-bonus » de 65% a été instauré en 2005, il y a 5 ans.
Enfin, ne soyons pas dupes : parce qu’un bonus à plus de 50% – ou un autre avantage sur votre contrat d’assurance – c’est une sorte de fleur que vous fait votre assureur. C’est tout à fait légal ; mais c’est un arrangement contractuel entre vous et lui. Si vous changez de compagnie d’assurance, vous ne pourrez pas obtenir, d’office, ce même avantage que chez votre assureur habituel. C’est donc un moyen, aussi, de vous fidéliser.
Et fidéliser un client qui coûte peu d’argent à un assureur, c’est un bon plan, aussi, pour… lui !

Par Jean-Rémy Macchia
Source : http://www.france-info.com

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Assurances : la facture va s’alourdir en 2011

Mi-octobre, la Maif a été la première à annoncer une hausse de ses contrats d’assurance aux particuliers : en moyenne 3,5 % pour la multirisque habitation, 2,5 % pour les contrats auto. D'autres devraient suivre car tous les indicateurs tarifaires virent au rouge.

Les évènements climatiques en 2010 (inondations dans le Var, tempête Xynthia, orages de grêle dans le Doubs…) vont peser non seulement sur les contrats habitation mais aussi sur les contrats voitures de 2011. Autre raison à cette augmentation : la hausse du coût d’indemnisation des sinistres matériels, même si celui de l’indemnisation des sinistres corporels s’est stabilisé à un niveau « qui n’est pas satisfaisant », selon Gérard Andreck, président du Groupement des entreprises mutuelles d’assurance (GEMA).
Quant à la politique de désengagement des régimes obligatoires d’assurance maladie (baisse du remboursement de certains médicaments notamment), la menace de taxation supplémentaire de toutes les complémentaires santé afin d’aider au comblement de la dette de la Sécurité sociale, elles auront aussi des répercussions à la hausse sur les contrats santé.
Fin septembre, le GEMA tablait ainsi sur des augmentations autour de 4 à 5 % sur les multirisques habitation, autour de 1 à 3 % sur les assurances auto. Quant aux assurances santé, elles pourraient augmenter de 3,5 à 7 %.
Nul doute donc que les autres mutuelles devraient suivre le même chemin que la Maif d’ici la fin de l’année. Idem pour les compagnies privées, même si elles ne communiqueront pas toutes sur le sujet. L’assuré découvrira donc discrètement l’augmentation, lors du renouvellement de son contrat l’année prochaine.
Chantal Masson pour http://www.capital.fr

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